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Ô cameroun !
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3 décembre 2013

Mowo, merveille touristique de la commune de Mokolo

Regorgeant de fortes potentialités touristiques, Mowo est une destination à recommander à toute personne à la quête de séjour inoubliable 

Mowo

Mowo, niché aux pieds des monts, a su préserver son côté culturel malgré le vent de la modernité. 
Nichée aux pieds des monts Ngo Michel, Ngo Tardaou, Ango Bay et Ngomdjem, Mowo est une localité située à 38 km de Maroua, reliée à cette ville par une route bitumée. Administrativement, elle est rattachée au canton de Mokong.
Mowo offre aux visiteurs la possibilité de découvrir un paysage à la fois captivant et féérique, façonné par une succession de massifs montagneux, constituant un cercle autour d’un village bâti par la tribu Moufou, il y a un peu plus d’un siècle.


Outre son paysage, Mowo vous enchantera à travers deux choses lors de votre arrivée. D’abord, la chaleur de ses habitants. Tous vous donnent l’impression de vous connaitre depuis des décennies. De l’eau fraîche vous est servie sans même que vous n’en formuliez la demande et vous trouverez toujours des personnes prêtes à se mettre entièrement à votre service malgré leurs occupations.

Ensuite, l’architecture des cases de la localité. Bien que rattrapé par le vent de la modernité, qui a permis le raccordement du village au réseau de distribution de l’énergie électrique ; ce qui a eu pour effet de favoriser l’installation des antennes paraboliques dans les domiciles, Mowo a su préserver son côté culturel. En effet, vous y trouverez des cases construites en terre battue et couvertes de paille soigneusement tissée selon une technique ancestrale dont seuls quelques riverains détiennent encore le secret. Ici, les femmes font encore usage du pilon et du mortier. La cuisine est typique de l’Extrême-Nord. Le plat préféré étant le couscous du mil rouge aux feuilles de baobab. « Nous aimons le mil rouge, parce qu’il nous donne la force de bien travailler nos champs. C’est un couscous qui vous donne l’énergie toute la journée », explique Samadan, résidant de Mowo.

Mais la vraie attraction du village se cache dans les entrailles du mont Ango Tardaou. En effet, sous cette hauteur se trouve des grottes dont les profondeurs exactes restent encore indéterminées. L’histoire renseigne qu’elles ont servies de retranchement aux Moufou au cours des assauts répétés des Peulh venus en conquérants à la faveur de l’expansion de l’islam. Si les Moufou sont sortis victorieux du siège, c’est en partie grâce à cet abri qu’ils connaissaient parfaitement, explique Kobe Riso Mathias, un septuagénaire du village. Avant d’ajouter : « Nous sommes conscients de la valeur touristique que représente ces grottes. Et même si nous ne disposons pas de moyens nous permettant de les valoriser, nous entendons faire un plaidoyer auprès de la Commune afin que ces grottes soient exploitées. » 
Mais en attendant ces aménagements, les grottes font parfois l’objet de curiosité de touristes européens qui sont toujours repartis satisfaits de leur détour par le coin, confie Galla Goleved, membre du comité de développement de Mowo. L’accès au site est gratuit, mais les honoraires des guides doivent être prévus par toute personne tentée par l’envie de le découvrir.


A l’avant-garde des énergies propres 
Le mouvement visant à susciter l’adoption du biogaz par les populations de Mowo n’en est qu’à ses débuts, mais pour autant, la famille Samadan, qui a été la première à l’avoir favorablement accueilli pense que la population de Mowo ne tardera pas à tronquer le bois de chauffe contre le biogaz. « Il est vrai qu’à ce jour seule ma famille a fait le choix de s’en servir et de donner l’exemple à la communauté, mais les curiosités qu’a suscité l’installation du dispositif d’exploitation de cette énergie dans mon ménage me font penser que désormais tout le village va s’y mettre» argumente Samadan. 

Introduite au début de l’année 2013 grâce au financement du fonds africain de développement, le biogaz fait partie intégrante d’un projet où intervient une société néerlandaise de développement et la commission du bassin du lac Tchad. Si la famille Samadan est la seule à en être équipée, c’est qu’elle est la seule à avoir mobilisé sa « contrepartie », remplissant ainsi, la condition sine qua non sans laquelle aucune famille ne peut être éligible au projet. Mais depuis, des sensibilisations ont été menées auprès de la population et une dizaine de chefs de famille ont d’ores et déjà manifesté leur envie de cuisiner au biogaz.
Désormais, selon Galla Goleved, membre du comité de développement de Mowo son village envisage se constituer en porte voix de la lutte pour l’adoption des énergies propres dans toute la commune de Mokolo.

Abbo Mohamadou La Voix du Paysan

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Commentaires
A
je vous dit merci a la population de mowo qui fait des effort pour bâtir leur village en ville touristique, et aussi je vous pris de faire un pas devant pour retrouver le village de tourou au frontière avec le Nigeria, tous mes bonne vie de tp
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G
Merci de ses infos .Vous vivez par là?
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P
mowo regorge d'énormes potentialités touristiques sous exploités:lamban avec ses especes d'oiseaux,les singes blancs et roux,les troupeaux de damans,de perdrix...ses differentes cultures,coutumes,ses dieux donc le plus vénéré est le dieu de pluie,son hospitalite legendaire...ses montagnes avec ses grottes historiques,le palais en ruine du chef sur la montagne...la classification de ses cimetière par classe sociale,ses cases rondes,
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