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Ô cameroun !
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23 février 2014

Nouvelles variétés de manioc: les premières récoltes

Le point sur la production a été fait mardi dernier à Yaoundé.

266-82

Les variétés baptisées en septembre 2012 par le ministère de l’Agriculture et Développement rural (Minader) ont été testées dans les différentes zones agro-écologiques que sont la savane et la forêt. Notamment à l’Est dans le village Andom et au Sud dans le village Bityeli. Il s’agit de : 92/0326 (Abui-Kpem), 96/1414 (Nko’h Menzui), 96/0023 (Abeng Ngon), 92/0057 (Ayeng ye-sahti), 92/0061 (Mbong wa tobo).

 

Selon le Pr Araki Shiegeru, conseiller du projet Durabilité Forêt-Savane (Fosas) mis en place au Cameroun depuis 2010, l’adoption des nouvelles variétés commence à prendre corps. « A Ebolowa, nous avons des producteurs qui vivent uniquement de la vente des boutures de manioc. L’un d’eux a pu commercialiser environ 200 sacs à raison de 20 000 F le sac et cela participe de la diffusion », explique Papa Saliou Sarr, chercheur au projet Fosas. A Andom, le Fosas a expérimenté trois variétés sur quatre sites avec un rendement se situant entre 21  et 31 tonnes à l’hectare (ha), a en fonction des sols, au lieu de six tonnes à l’ha pour les variétés locales. Idem à Bityeli à Ebolowa. Elles ont été testées sur trois sites avec des rendements de 30 à 40 t à l’ha en fonction du site, contre 16 et 25 t à l’ha avec les variétés locales. « Nous ne demandons pas aux producteurs d’abandonner totalement leurs variétés. Mais, nous les aidons à apporter un plus à leur rendement. Les producteurs commencent à connaître l’importance des nouvelles variétés au niveau de leurs revenus », conclut le chercheur.

Ce bilan a été dressé mardi dernier par les chercheurs du Fosas en collaboration avec ceux de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) et de l’Institut tropical d’Agriculture (IITA), à l’occasion de la 2e édition de la journée scientifique du manioc.  Grâce à cette initiative de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), les chercheurs venus d’horizon divers ont planché sur tous les aspects allant de la production jusqu’à la commercialisation du manioc, la fertilité des sols, l’état de surveillance des maladies (la mosaïque et l’état de sélection de nouvelles variétés).

A ce sujet Rachid Hanna, chercheur, par ailleurs représentant résident de l’IITA au Cameroun affirme que l’institut continue le développement et la promotion des variétés de manioc améliorées résistantes à la mosaïque, avec un accent sur  les variétés à forte teneur en Provitamine A (manioc jaune),  les variétés à utilisations multiples,  les variétés résistant à la mouche blanche, vecteur de la maladie. «  11 nouvelles variétés (dont cinq jaunes) sont dans la phase terminale de l’évaluation en station et celles retenues seront testées dans différentes zones agro-écologiques. De même, 25 nouvelles variétés de manioc (dont cinq jaunes) sont en phase préliminaire d’évaluation en station », rassure-t-il.

 

Source : Cameroun Tribune

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