Douala: atouts présents et futurs

Travaux routiers, offre en hôtels croissante, hôpitaux en construction ou en réhabilitation… la ville ne manque pas d’arguments.

Les habitants de la capitale économique ont fini par s’y habituer. La ville est en chantier. Routes, ouvrages d’art, etc. sont construits ou refait çà et là dans la métropole, pour un futur confort que tous espèrent durable.

Le problème de la sortie Est – menant à Edéa, puis à Yaoundé –, longtemps goulot d’étranglement et cauchemar des conducteurs (et voyageurs !) a été pris à bras le corps. Dans une ville de Douala amoureuse du football (quatre clubs en Ligue 1, qui dit mieux ?), les gens seraient inconsolables si, à cause d’un embouteillage, ils rataient tout ou partie d’un match de la Coupe d’Afrique des nations. On en parle déjà un peu, quand même. Il se trouve que le stade qui pourrait recevoir les matches de la Can sera construit à Yassa. Le public y accèdera donc en empruntant la fameuse sortie Est…

Ce stade, « 60 000 places », rappelle un fonctionnaire du ministère des Sports et de l’Education physique (Minesep), sera sans doute l’argument-phare de la ville. D’autres sont évoqués, toujours sur le plan des infrastructures sportives. « En dehors du stade devant accueillir les matches, il faut des stades d’entraînement gazonnés, d’au moins 5000 places. Nous aurons le stade Mbappe Lepe, réhabilité, le stade de Bonamoussadi, le stade annexe au Stade de la Réunification et le stade annexe prévu à côté de celui de Yassa », précise notre source au Minsep.

Bon à savoir, le mythique Stade de la Réunification n’abritera pas de matches de la Can. Néanmoins, dans un avenir proche, il devrait bénéficier d’une importante rénovation. « Il sera aux normes Caf et Fifa, avec 26 000 places assises. Le tableau électronique, les lumières, les vestiaires, tout sera refait », assure Fritz Mbella, le nouveau directeur de ce stade.

Lors de sa récente visite à Douala, le ministre Adoum Garoua a passé en revue différents sites. Il est loisible de constater après lui que la cité ne manque pas d’hôtels d’un standing certain, lesquels ne sont pas tous concentrés au centre ville… Aux abords de l’aéroport international de Douala, dans la zone de Makepe ou Bonamoussadi, à Akwa ou Bonanjo, (évidemment), les établissements, dont certains font partie des chaînes hôtelières internationales, ont du confort, voire du luxe à proposer. Si les hôpitaux ne sont pas aussi nombreux, ils sont néanmoins présents. Et l’offre est appelée à augmenter, avec l’hôpital de référence en construction… justement à Yassa.

Source : Cameroun-Tribune