Les travaux sur le Wouri s’intensifient

Entre la construction du 2e pont et les canalisations de la Camwater, la zone grouille d’ouvriers.

Sur le côté gauche de l’actuel pont sur le fleuve, en venant du rond-point Deïdo, on peut apercevoir un autre pont qui enjambe progressivement le Wouri. Il ne s’agit cependant pas du deuxième pont sur le fleuve, dont la pose de la première pierre a été effectuée par le chef de l’Etat, le président Paul Biya. « C’est un pont provisoire que nous construisons pour nos opérations. C’est notamment à partir de là que nous allons travailler pour les travaux du vrai pont, qui sera beaucoup plus imposant », précise un ingénieur de Satom, entreprise en charge des travaux, sur le site. « Ce pont provisoire qui sera utilisé notamment lors des manœuvres des engins de génie civil, permettra également de ne pas gêner la circulation sur le pont actuel durant les travaux », complète un fonctionnaire à la délégation des Travaux publics du Littoral. Du côté des travaux du « vrai » pont, on peut apercevoir les premiers piliers qui sont en train d’être confectionnés.

Sur le côté droit de l’actuel pont sur le Wouri, l’entreprise chinoise en charge de la construction du pont-tuyau avance également. Ce mardi 27 mai 2014, lors de la visite du gouverneur du Littoral dans le cadre de sa tournée économique, les ingénieurs chinois expliquent avoir achevé la construction d’une barge flottante, devant transporter les tuyaux qui seront installés pour la traversée du fleuve. La barge devait être mise à l’eau dès le lendemain.

A l’issue de ces travaux, Camwater veut améliorer l’alimentation en eau potable à Douala, passant d’une capacité de fourniture de 150 000 m3 par jour à 250 000 m3/j, dans le cadre du projet Yato phase II. Le pont-tuyau en construction sur le Wouri va permettre que l’eau produite dans l’usine de captage et de traitement située après Bonabéri à Yato (arrondissement de Dibombari) soit acheminée dans le reste de la ville. La quantité d’eau devant augmenter, il est question de poser de nouvelles canalisations et de construire trois châteaux d’eau à Koumassi (Douala 1er), Logbessou et Nyalla (Douala 3e). Selon des sources bien renseignées à la délégation des Travaux publics, les ingénieurs chinois sont aussi en quête d’une solution idoine pour faire traverser les canalisations du côté de la base Razel (côté gauche du pont), sans que les travaux ne gênent ou ne nécessitent d’interrompre la circulation sur le pont sur le Wouri.

 Source : Cameroon Tribune