Les fondations du 2e pont sur le Wouri prennent corps

Environ 500 personnes à pied d’œuvre 24h/24 à Douala, pour donner corps à l’infrastructure déjà réalisé à près de 25%.

Près d'un quart du projet de construction du 2^e pont sur le Wouri est déjà réalisé, sept mois après le début effectif des travaux. Sur le site, environ 500 individus - ouvriers et personnels techniques - sont à pied d'œuvre pratiquement 24h sur 24.

Actuellement, le gros du travail consiste en la pose des pieux pour les fondations profondes. João Pereira, chef mission/assistance du maître d'ouvrage, ajoute : «  Ils vont commencer maintenant à faire la base de la partie supérieure des pieux pour construire ensuite les piliers ». En même temps, la construction  de l'estacade, structure provisoire longue de 760 m, qui va d'une rive du Wouri à l'autre, est en train d'être terminée, comme on pouvait le constater hier sur le site à Douala.

Pour qu'on se rende bien compte du matériel de pointe présent sur le chantier, le chef de mission précise, indiquant la foreuse à pieux que l'on voit au loin : « Il n'y en a que deux autres comme ça au monde ».  Un matériel nécessaire pour la construction des pieux de 2,5 m de diamètre pour la grande majorité. Ces colonnes sont au nombre de 82 à installer. 25 ont déjà été posées. Autre précision : le projet de construction est, en fait, constitué de deux ponts routiers, d'une largeur de 25,5m avec 6 voies, et ferroviaire, largeur 10,1m avec deux voies ferrées. Deux ouvrages qui, bien que regroupés en un projet, ont des études et des calculs différents. On observe, toutefois, sur le site que les travaux évoluent simultanément.

Une avancée, malgré quelques difficultés, que João Pereira ne juge pas différentes de celles qu'on peut connaître sur d'autres chantiers au monde. Mais qui sont tout de même citées dans la note d'information du ministère des Travaux publics :  la saison des pluies bien entendu, mais également le problème de sécurité des personnels dans la zone portuaire. Cette même zone où la gestion de la circulation est considérée comme compliquée, avec une seule voie d'accès.

Une cellule régionale chargée de la coordination des travaux, dans le cadre de la mise en œuvre des projets de construction des infrastructures routières dans la ville de Douala, a été mise sur pied. Autre point, les indemnisations des personnes et des biens qui continuent du côté de Bonabéri.

Source : Cameroon Tribune