Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ô cameroun !
Ô cameroun !
Derniers commentaires
Archives
7 octobre 2014

Les études techniques lancées pour l'Aménagement de la plaine du Logone

Le projet prévoit l’endiguement du fleuve et le développement d’agro-industries locales. Le marché des études techniques en vue de la construction d’une digue et d’une route, la protection des berges et l’aménagement des infrastructures hydro-agricoles le long du fleuve Logone, a été attribué en fin septembre.

logone-0-4-cimages-s1600-504x378-cache-lodabb

Le gouvernement lance ainsi un grand projet d’équipement sur 330 km de longueur mais dans un bassin rayonnant sur l’Extrême-Nord, l’ensemble du pays et les deux bords des frontières septentrionales. Il devrait apporter une solution pérenne aux problèmes environnementaux et économiques de la région à l’entour du Logone ; après que des inondations ont montré les limites de la digue actuelle souvent réhabilitée mais régulièrement débordée par les eaux.

Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) qui supervise les deux pans ponctuel et à venir du projet, l’on explique que l’impact social et économique des futures digue et route est certain. La mise en valeur de cette zone frontalière permettra précisément de transformer en biens et services les potentialités de la plaine du Logone et d’augmenter la production agricole et pastorale en même temps que pourra émerger dans la zone un pôle agro-industriel. L’infrastructure digue-route couplée ou séparée (les études commandées, dont les résultats seront connus dans un an, proposeront une solution à cet égard) traversera une demi-douzaine d’arrondissements entre Gobo (Mayo-Danay) et Kousseri (Logone-et-Chari).

Elle servira aussi à désenclaver des localités environnantes en attendant d’évacuer la production générée par le nouvel environnement favorable à la création d’emplois. L’aménagement hydro-agricole adossé à la digue se composera, en effet, de retenues d’eau ; de micro-barrages ; de canaux d’irrigation continue en toute saison… Par ces moyens, le gouvernement envisage subséquemment le développement de la riziculture déjà présente dans cette région à l’est de l’Extrême-Nord.

 

L’activité de pêche sur le fleuve devrait aussi croître grâce aux barrages nouveaux, tout comme les cultures de l’oignon, du niébé dont l’industrie de fabrication des biscuits est demandeuse. Le milliard de francs affecté du budget d’investissement public du Minepat pour réaliser les études techniques produira donc ses fruits d’ici 2015. Avant la phase de lancement des travaux qui est prévue en 2016.

 

Source : Cameroon Tribune

Publicité
Commentaires
Ô cameroun !
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 2 254 326
Publicité