Le Minhdu examine les chantiers routiers de Yaoundé

Jean Claude Mbwentchou était inspecter les travaux sur la voirie dans la capitale jeudi.

Quatre communes parcourues. Une dizaine de tronçons routiers en construction ou en réhabilitation. Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain est allé vérifier le niveau d’exécution des travaux sur l’ensemble des voies publiques jeudi à Yaoundé. Il a ainsi constaté un bon taux d’exécution : au-dessus de 80%. Jean Claude Mbwentchou, a marqué son premier arrêt sur le lot N°1, concernant la construction de la pénétrante Est de la ville de Yaoundé. Quatre kilomètres de route bitumée sont construits en deux voies de deux couloirs chacune et un trottoir de deux mètres. Il reste 260 m à boucler. Denis Nguetcho, chef de mission de contrôle des travaux, affirme que le cahier de charges est exécuté à 82%. Il soutient même que le chantier pourra être livré en mars 2015, un an avant l’échéance.

Le tronçon Ekounou-Carrefour Coron qui fait partie du réseau structurant de Yaoundé a été la deuxième étape. Les travaux ont commencé ici en janvier 2014 pour un délai de huit mois. La voie est ouverte à la circulation depuis environ six semaines. La zone marécageuse de Coron a causé quelques soucis. Selon les responsables du chantier, les travaux préliminaires n’avaient pas bien apprécié le site qui n’était pas approprié au revêtement du bitume ordinaire. D’où les dégradations précoces y constatées. Des pavés sont actuellement en train d’être posés pour offrir une chaussée drainante permettant l’écoulement et l’infiltration des eaux. Le ministre a instruit une meilleure canalisation des eaux de ruissellement dans la zone.

Ekounou-Kondengui est aménagé sur 2,7 km. La voirie de Biyem-Assi/Nsimeyong longue de 8 km a et financée par le budget d’investissement public du Minhdu a aussi été visitée par Jean Claude Mbwentchou. Les travaux, commencés en juillet 2012 pourraient être livrés en décembre, de l’avis de Marcelin Dongog, chef de la mission de contrôle. Il parle de 90% de taux d’exécution. Les travaux consistaient en l’élargissement des voies existantes, l’aménagement des arrêts bus et taxi, l’éclairage public et l’assainissement. Les autres chantiers (Obobogo-Efoulan-Club France, Tradex Eleveur-Ngousso et la voirie d’Olembé) se déroulent sans heurt.

D’un chantier à l’autre, ce sont les mêmes difficultés : le retard dans le paiement des factures des entreprises. Beaucoup préfinancent les travaux. Le non-paiement des indemnisations dues aux populations a entraîné le retard dans la libération des emprises. De même, les concessionnaires des réseaux électriques, téléphoniques et hydrauliques n’ont pas déplacé leurs infrastructures situées dans l’emprise à temps. Ce qui a parfois imposé l’arrêt provisoire des travaux. Le ministre Mbwentchou a déploré la lourdeur des procédures dans le processus d’indemnisation et ne comprend pas que les dossiers soient encore dans les tiroirs alors que la commission d’indemnisation a déposé sa copie depuis deux ans.

Source : Cameroon Tribune