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Ô cameroun !
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30 décembre 2014

Le Wouri passé en revue

L’association des chefs traditionnels du département vient de s’y atteler à Bwang.

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Sécurité, moralisation de la vie publique et privée, foncier, adressage des routes, chômage des jeunes, économie, transport public, autorités administratives, Budget d’Investissement public, présence des filles et fils du terroir dans les sphères du pouvoir, institution d’une journée de port de la tenue traditionnelle. Ces thèmes étaient au menu de la conférence de presse bilan annuelle de l’association des chefs traditionnels des villages du Wouri, ce 27 décembre à Bwang, canton Bakoko. Occasion de revenir sur les faits majeurs de 2014 dans le département.

Quelques informations à retenir : sur le désordre urbain, l’enveloppe disponible cette année pour la plateforme d’actions de lutte était de 600 millions F. « Malgré cela, le résultat reste mitigé », a estimé SM Alain Camille Dissake Mouangué, président de l’association, dans son exposé. Toujours dans sa présentation, on a appris que l’Etat et la Cud avaient alloué respectivement 800 et 740 millions F pour la Socatur, société de transport urbain dont la Cud possède 33% du capital social. Et malgré les efforts des pouvoirs publics, la problématique du transport public continue de se poser avec acuité.

Sur un autre plan, le chef Dissake Mouangué a salué l’initiative du Ngondo qui a récolté 10 millions F dans une opération de collecte, destinée à soutenir la lutte contre Boko Haram dans le Septentrion. Le chef de Bonapriso pour sa part, SM Pierre Nthepe, est revenu sur la question foncière dans le Wouri. Appelant notamment l’Etat à une application de la loi sur la gestion foncière, afin que les chefs aient plus de maîtrise sur la terre.

Insistant sur la sécurité, le Sg de l’association, le chef Ruben Ness Essombey, a non seulement apprécié l’effort de proximité des forces de sécurité, mais a également tenu à lancer un appel aux populations, afin qu’elles dénoncent les malfrats. Il a en outre évoqué la prolifération des chansons obscènes dans le quotidien, interpellant les autorités pour la mise en place d’une mesure qui interdirait ce genre de textes dans les manifestations scolaires.

Quant à l’instauration d’une journée de port du vêtement traditionnel, au niveau des Sawa déjà, l’ambition serait de revenir à un ancien us du Ngondo. Porter la tenue du terroir une semaine avant l’immersion du vase sacré. L’association n’a ma manqué de souhaiter ses vœux de bonne année 2015.

Source : Cameroon Tribune

Désordre urbain, chômage, problème foncier,  la nomination des rues et places sont entre autres maux qui minent la cité capitale.

L’association des chefs traditionnels s’est réunie ce samedi 27 décembre 2014 au village Gbwang dans le canton Bakoko du Wouri.  Pour les chefs, cette rencontre annuelle vise principalement à faire des propositions pour  le développement de leur département. A l’entré de jeu,  il est bon d’identifier  le mal, afin d’apporter  les solutions.   En effet il s’agit pour ceux-ci de faire une évaluation du niveau de réalisation et l’impact des actions mises en œuvre dans le Wouri. Plusieurs faits sont dès lors énumérés comme véritable frein au développement dudit département. Entre  autres, la moralisation de la vie publique, le  problème foncier, l’adressage, le transport public et le désordre urbain. Egalement l’insécurité qui règne dans la partie septentrionale suscite des attentions.  Selon Alain Camille Dissaké Mouangué, président de cette association, le problème d’insécurité sur le territoire national avec les attaques de Boko Haram, n’a pas laissé les Sawa insensibles au cours de cette année. Il est donc de bon ton  de féliciter l’initiative  de collecte de fonds du comité d’organisation du Ngondo. Porté à 10 millions Fcfa et plusieurs dons en nature, ce lot a été remis aux autorités de l’extrême nord pour secourir les soldats et les populations en détresse.  

 L’occupation anarchique du trottoir

Passé ce problème d’insécurité qui inquiète plus d’un dans le pays, il est temps de faire  le point sur les grands chantiers  engagés dans  la ville. La construction du 2ème pont sur le Wouri, le prolongement du boulevard de la république et de la pénétrante Est sont des projets louables ici. A côté de ces travaux qui vont contribuer à l’aménagement urbain et à l’amélioration des conditions de vie des populations de Douala, le désordre urbain et le  problème  de transport urbain restent des faits préoccupants. Pour ce qui est du désordre urbain, le cliché est bien connu.  L’occupation anarchique du trottoir, la création des gares routières spontanées à l’origine de nombreux embouteillages ne sont plus à prouver. Sur ce point les chefs dénoncent l’inaction des autorités municipales. «Chaque année, nous lançons  un appel en direction des autorités municipales afin d’accentuer la lutte contre ce fléau. Mais force est de constater qu’en dépit des mesures prises par les autorités le désordre urbain persiste et gagne du terrain. Notamment avec la prolifération sur les principaux axes de circulations des gares routières», constate le président. En soutenant l’initiative  prise par  le préfet du Wouri, à savoir l’interdiction des moyens de transports clandestins  communément appelé cargos, ceux-ci  pensent que le maintient  de l’ordre pour un développement harmonieux,  relève de la fonction de certaines autorités, par conséquent ils s’interrogent sur l’efficacité des mesures préconisées par ces derniers.  Et même la plateforme de lutte contre le désordre urbain qui actuellement  est la seule  réponse à ce fléau s’avère inefficace au regard des résultats après près de 20 éditions.  Un autre problème qui préoccupe ces responsables de la tradition, l’adressage dans la ville.

 

Adressage

 

Constitué d’une part de la signalisation  qui consiste à la matérialisation  verticale et horizontale de la cité, et de la dénomination des rues et places, ces derniers notent par ailleurs,  que l’adressage ne couvre pas  encore tous les arrondissements du département du Wouri.  « A l’issue de son assemblée du 21 janvier 2008, la commission chargée de la mise en œuvre du chantier de la dénomination des rues et place avait comme résultat, 118 noms retenus dans les  5 arrondissements et repartis en 108 hommes et 10 femmes, elle n’est toujours pas mise en œuvre par l’exécutif communautaire 6 ans plus tard après son approbation par la tutelle. Pourtant on note que la Cud vient de procéder à une vaste opération d’attribution des noms aux rues et places», dénoncent les chefs. Outre ces difficultés suscitées, le problème foncier reste également une préoccupation majeure, car  selon les différents chefs traditionnels  du Wouri, l’appropriation d’un espace devrait prendre en compte l’intervention et la participation du chef du canton.

Source : La Nouvelle Expression

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