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Ô cameroun !
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20 avril 2015

Guy Lobe, « notre ami » est parti !

L’artiste a été inhumé samedi 18 avril dernier à Douala.

Munam. Mon enfant. Les sanglots de Mama Rose Jeannette auront accompagné Guy Serge Lobe, son fils à elle, notre ami à nous, au-delà de la terre de ses ancêtres, qui s’est refermée sur l’auteur de « Solitude » (1987) ce samedi 18 avril 2015 à Douala, au cimetière de la cathédrale saints Pierre et Paul de Bonadibong. « Solitude ».

obseque-guy-lobe

Pourtant, à aucun moment, l’époux de Patience décédé le 16 mars dernier à l’hôpital général de Yaoundé à l’âge de 50 ans, ne l’aura été lors de ses obsèques au pays, débutées vendredi par une levée de corps à la garnison militaire de Douala. De tous bords, de plusieurs horizons, ils s’étaient mobilisés. On a pu y voir l’artiste ivoirien Meiway, pour qui il était impensable de rater pareil évènement. Grace Decca, pour qui l’illustre disparu était « un ami, un frère », Sam Mbende qui ne retiendra pas son chagrin, Dina Bell, Nicole Mara, Sergeo Polo, bien sûr.

Les officiels aussi étaient là. La République représentée notamment par le secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture, Mouhtar Ousmane Mey et le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo. Deux personnalités de l’Etat qu’on retrouvera le lendemain à l’esplanade du collège Alfred Saker à Deido, où  le gouverneur décernera à Guy Lobe, à titre posthume, la médaille de Chevalier de l’ordre national de la valeur. C’est dans ce même établissement qu’aura eu lieu la veillée du 17 avril. En présence des autorités traditionnelles. L’endroit était plein à craquer. On avait du mal à poser un pied devant l’autre. Les artistes avaient répondu massivement à l’appel du malheur qui les a frappés. Une triste nouvelle visible sur les visages et dans les témoignages.

Parmi ces hommages, celui des jumeaux Epée et Koum, pour lesquels Guy Lobe était un modèle, qui leur donnait la force de continuer dans « ce métier maudit ». Reconnaissant en lui l’un des rares artistes respectueux dans un milieu où cette qualité a disparu. Nkotti François, pour sa part, a dit du défunt qu’il était « un grand artiste, un grand arrangeur et un excellent compositeur ». Ajoutant, « Guy nous précède comme Eboa Lotin, Nelle Eyoum et bien d’autres qui ont œuvré pour la musique camerounaise ». A ces odes d’ainés dans la profession et de compagnons d’armes, s’est ajouté un grand spectacle où des succès de Guy Lobe ont été repris, « Dégager », « Dieudonné », « Mon amie à moi », pour ne citer que ceux-là.

Source : Cameroon Tribune/Rita Diba

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