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20 avril 2015

Jean-Samuel Noutchogouin sort des coulisses

Célébré par la haute société, le discret homme d’affaires a publié ses mémoires mardi.

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Qui connaît Jean-Samuel Noutchogouin ? Peu de gens dans le grand public probablement. N’importe quel quidam chez lui à Bandjoun, certainement. Ces deux faces de l’homme d’affaires au succès durable pourraient, tout au moins partiellement, résumer la vie de celui que l’élite de Douala a célébré ce mardi 14 avril 2015. Au moment de mériter cinquante ans plus tard l’hommage de la ville qui l’a vu se lancer, Jean-Samuel Noutchogouin a écrit un livre de souvenirs.

Ces mémoires intitulées « A la mesure de mes pas », il les a dédicacées durant une soirée de témoignages d’estime. Elles racontent de truculentes anecdotes d’une carrière professionnelle qui a commencé en accompagnant sa génitrice dans les marchés de son village, une école de commerce pratique à laquelle il ajoutera les leçons de vie enseignées par sa grand-mère, parce qu’il y a une morale en toute chose. Même dans l’univers des brasseurs d’argent, reconnaît l’octogénaire en pensant à tous ceux qui l’ont fait roi. Sans tambour, ni tapage, tel qu’il aime être depuis si longtemps.

L’adolescent boursicoteur à sa manière sur la place du marché de Bafoussam est effectivement devenu un mythe caché dans les success stories des affaires locales. Tant et si bien que beaucoup découvrent le visage de ce milliardaire qui, jusqu’aujourd’hui, rechigne à emprunter ; suivant une sagesse que connaissent les acteurs anciens du business, formés sur le tas et redoutablement efficaces, selon le mot admiratif de son partenaire au capital d’une banque, l’Ivoirien Koné Dossongui. Le nom et la marque Noutchogouin sont imprimés derrière des activités qui marchent bien (vente en concession de véhicules neufs, fabrication de stylos à bille, rasoirs et objets en plastique, aliments pour le bétail et la volaille, etc.), se satisfait André Siaka, un de ses fils à l’africaine, au milieu d’une tribu dont les rejetons paraissent aussi typés que la souche originelle.

Pour ces savoir-être et savoir-faire qui ont participé à l’enrichissement social et économique de la capitale des affaires, M. Jean-Samuel, comme on l’appelle à Bandjoun, a reçu un diplôme d’honneur et les clés de la cité des mains du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntoné Ntoné.

Source : Cameroon Tribune/Jean Baptiste KETCHATENG

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