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Ô cameroun !
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21 juillet 2015

De bonnes perspectives pour le secteur primaire au Troisième trimestre 2015

La Beac nationale a projeté l’évolution des activités économiques camerounaises pour ce trimestre. Quelques embellies sont notées par rapport à 2014 et au début de l’année 2015.

 

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La direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale vient de faire de dresser ses perspectives d’évolution des activités économiques pour le troisième trimestre 2015. Le test de conjoncture fait une comparaison entre les performances du secteur primaire en 2014, au cours du trimestre dernier et celles à venir. Quelques filières phares ont été retenues.

Cacao

Ce troisième trimestre 2015 est marqué par la fin de la campagne cacaoyère 2014/2015 et par le début de la campagne 2015/2016. La Beac présage que la campagne cacaoyère actuelle pourrait s’achever avec une production de plus de 230 000 tonnes. Ceci grâce au climat, à la hausse des cours du cacao sur les marchés internationaux et à l’entrée en production de nouveaux vergers. Il s’agira d’une performance équivalente à celle du deuxième trimestre de l’année, mais bien supérieure à celle du troisième trimestre 2014. Toutefois, il ne faudrait pas écarter le fait que le repos végétatif pourrait inverser la tendance et conduire à une baisse de production  de la nouvelle campagne.

Café

L’évaluation de la Beac prévoit une embellie pour la filière café. La production 2014/2015 pourrait dépasser les 40 000 tonnes, à condition que cette culture soit uniquement collectée par les coopératives et non par les coxeurs. Le Cameroun a recommencé à enregistrer de bons chiffres pour sa production de café. Mais cette augmentation se fait lentement à cause de l’insuffisance du personnel d’encadrement des producteurs, du faible niveau de la mécanisation du secteur agricole, de l’insuffisance des moyens financiers et matériels. Les prix élevés des intrants, la non maîtrise du calendrier agricole suite aux changements climatiques sont également des freins.

Coton

Les signaux sont au vert pour la filière coton ce trimestre. Malgré la baisse des cours de cette matière sur les marchés internationaux, la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun (Cnpc-Cameroun) a passé une commande d’intrants agricoles pour soutenir la prochaine campagne cotonnière. Les cotonculteurs projettent déjà une hausse de la production.

Elevage et pêche

Des plus et des moins se profilent dans ce secteur selon la Beac. Le point positif c’est que d’une part, les éleveurs du Grand Nord pensent qu’avec le retour des pluies et l’accalmie observée aux frontières avec le Nigéria, vont améliorer les activités d’élevage et accentuer le commerce du bétail. D’autre part, dans la région de l’Ouest, la Beac estime que la production de la filière « élevage » pourrait elle aussi s’améliorer avec le concours du gouvernement à travers certains projets et programmes du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales comme le PACA, l’ACEFA. Par contre, des insuffisances seront remarquées au niveau de la production halieutique qui connaîtra une baisse du fait du repos biologique des poissons sur le plan d’eau de Lagdo. Dans le Centre, c’est encore l’enclavement des bassins de production et la faible organisation des éleveurs qui vont poser problème au niveau de la production.

Caoutchouc

Jusqu’à présent la baisse de la demande de caoutchouc naturel sur les marchés internationaux et le vol des plants d’hévéa plombent les activités du secteur. Mais l’arrivée de jeunes vergers pourrait ramener la production de ce semestre à la hausse.

Bois

L’activité sera stable ce troisième semestre 2015. Cette stabilité se justifie par la baisse de la trésorerie des opérateurs en liaison avec le remboursement tardif des crédits de TVA et de l’embarquement difficile du bois au Port autonome de Douala (PAD). Tout cela s’ajoute à la longueur des procédures administratives.

Cultures vivrières

Malgré le déficit du personnel d’encadrement, du manque de crédits, de l’insuffisance des subventions des producteurs, de bonnes récoltes se présagent grâce aux conditions climatiques actuelles. L’offre en manioc va augmenter avec la montée de la transformation industrielle de cette spéculation. La production de maïs connaîtra elle aussi une augmentation du fait de l’adoption de nouvelles pratiques culturales. Enfin, la distribution des plants améliorés va engendrer une hausse de la production de banane-plantain.

Banane

Le troisième trimestre est généralement une période de baisse saisonnière de la production de banane d’exportation. La dégradation des routes à cette période risque d’augmenter les pertes agricoles.

 

Source : Cameroon Tribune

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