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Ô cameroun !
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14 août 2015

129 km de route ouverts Bétaré-Oya-Doyo-Mbitom

Pierre CHEMETE/Cameroon Tribune

 

Les travaux réalisés à 75% ont été réceptionnés provisoirement par le gouverneur de la région de l’Est.

betare 15

 

La brettelle Bétaré-Oya-Mbitom est désormais ouverte. Cette route est composée de 55 km en forêt et une zone de savane de plus de 70 km. L’ensemble est désormais dégagé, et la circulation est possible. C’est la matérialisation du projet retenu dans le cadre du programme d’investissement prioritaire (Pip), où quatre ouvrages d’art seront également achevés sur les grands cours d’eau. Tout comme le bac à la traversée sur le Lom à Touraké, qui attend la construction définitive d’un pont. C’est toujours dans les environs. Les populations sont donc soulagées. Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a procédé, le 30 juillet 2015, à la réception provisoire des travaux de la route Bétaré-Oya-Doyo-Mbitom longue de 129 km, et divisée en deux phases.Montant global des financements déjà injectés à date : 850 millions de francs cfa pour une enveloppe budgétaire d’un milliard, pour désenclaver le canton Mbitom situé sur la voie ferrée entre Bélabo et Meiganga. Une localité qui vit grâce à l’arrivée ou au départ du train. Les populations contraintes jadis à parcourir une boucle de plus de 300km pour arriver à Bétaré-Oya en passant par Bélabo, Diang sont plus que soulagées et elles l’ont dit, par exemple, par la voix du maire de Bétaré-Oya.

«Nous attendions depuis la nuit des temps l’ouverture de cette route pour communier avec nos frères coupés du reste du monde par manque de route. Notre satisfaction est d’autant grande que le chef de l’Etat Paul Biya a enfin réalisé l’un de nos vœux le plus cher. Nous lui disons infiniment merci», s’est-il exprimé.

Augustine Fongu Wanki, directeur général de l’entreprise « Confort Cameroun », qui a gagné le projet, affirme, pour sa part : « ce n’est plus qu’une question de temps pour achever les travaux qui étaient consacrés  pour la première phase à l’ouverture de la route et aux ouvrages d’art. Toutefois, nos principales difficultés sont le mauvais fonctionnement du Bac à Touraké pour ravitailler le chantier, l’insécurité qui règne dans ce secteur situé en plein cœur de la forêt et l’exécution des travaux sur fonds propres de l’entreprise ». La seconde phase qui a concomitamment démarré avec les travaux sur les dalots permet d’ores et déjà aux populations de Mbitom, de Bétaré-Oya et leurs environs de renouer avec un nouvel espoir. Les effets d’entraînement de l’avènement de ce tronçon sont évidents. Favoriser les travaux agricoles au détriment de l’exploitation artisanale de l’Or qui ne fait pas toujours le bonheur de tous les villageois. Bien plus, la communication sera fluide, les échanges commerciaux entre les deux peuples vont s’intensifier. Mais, le gouverneur a invité au civisme des uns et des autres pour entretenir cette route, dont la finition est pour bientôt.

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