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Ô cameroun !
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18 août 2015

A la recherche de l’éco-citoyen

Rita DIBA / Cameroon-Tribune

But du Centre d’éducation populaire ouvert à Bessengue Deido par l’association Mieux-Etre.

recherche-ecosysteme-douala

S’installer véritablement dans le vécu des populations. On peut dire que l’Ong environnementaliste Mieux-Etre a atteint son objectif en ouvrant les portes de son Centre d’éducation populaire (Cep) le 28 juillet dernier à Bessengue Deido. Derrière la présentable façade de ce quartier très fréquenté de Douala. Et pour voir l’étendue des dégâts, il faut y aller en cette saison des pluies. Le Cep de Mieux-Etre se situe exactement à la troisième bifurcation à droite, au bout d’un couloir insalubre, une ruelle non loin du lieudit Feu rouge. Il faut traverser des étendues d’eau stagnante verte, des mares de boue. Un véritable chemin piégé qui nécessite une adresse de ballerine.

Pour Blandine Tchamou, coordonnatrice nationale de l’association, c’est un exemple parfait de problème environnemental à résoudre : « Le drainage minimal n’est pas fait. Il aurait pu être pensé et réfléchi avec les populations afin de laisser la voie saine et propre ». Ce cas pratique doit donc permettre de ramener les réflexions et les actions sur le quotidien.

Réflexions, c’est de cela qu’il sera question dans ce centre d’éco-éducation qui attend encore d’accueillir ses premiers bénévoles. Après avoir toujours travaillé avec les établissements scolaires, en onze années d’existence, Mieux-être va vers un autre public-cible. Les actions vont tourner autour de discussions et d’échanges avec les populations, notamment à travers les associations de quartiers, afin d’avoir leur compréhension sur les questions environnementales et de déterminer quelles sont les initiatives qui pourraient améliorer leur quotidien. Il sera aussi question de formation de ces populations. But recherché : les autonomiser dans la gestion de leur environnement, partager avec eux les outils qui permettront cette autonomie. En plus, rappeler l’importance de l’action individuelle qui elle aura un impact sur la protection communautaire de l’écosystème. En d’autres termes, une personne peut changer les habitudes des autres à partir de son propre comportement.

Mais il ne s’agira pas seulement de la formation des masses, également de celles des formateurs. Autant les autres associations environnementales que les membres de Mieux-Etre qui voudront améliorer leurs actions d’éco-citoyenneté.

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