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Ô cameroun !
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12 septembre 2015

L'Autoroute Yaoundé-Nsimalen se dessine

Félicité BAHANE N. / Cameroon-Tribune

La 3e session du comité de pilotage interministériel tenue jeudi a néanmoins constaté l’insuffisance des études d’avant-projet détaillé.

travaux-chantiers-autoroutes-yaounde-nsimalen

Grosse surprise ! « Les marécages n’ont pas été identifiés dans les études ? », demande pour la énième fois le ministre des Travaux publics (Mintp).

« Hélas, non ! », réitère son collègue ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), prenant à témoin le directeur du Labogénie et même le chef de la mission de contrôle. Ce dernier rassure cependant : « des solutions ont été proposées pour que nous ne perdions plus de temps. Les travaux seront terminés en 2019 ». On parle là de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, dont le chantier a démarré en juillet 2014. Plus d’un an après, l’état d’avancement des travaux affiche 20%, pour un taux de consommation des délais de 40%. C’est dire qu’on aurait déjà dû effectuer le double des travaux. Néanmoins, les deux membres du gouvernement susmentionnés étaient sur le chantier jeudi, en marge de la tenue de la 3e session du Comité de pilotage du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, présidée par le Minhdu, Jean Claude Mbwentchou. C’était en présence de Patrice Amba Salla, Mintp, vice-président dudit comité.

 

Avant les travaux proprement dits, les membres du comité ont visité le chantier qui se dessine clairement, dès l’actuel rond-point Nsimalen. Les travaux de terrassement sont visibles et impressionnants par endroits, du fait de la profondeur de certaines zones marécageuses, où des engins s’activent pour le remblai. Ce sont les cinq premiers kilomètres du tracé en rase campagne qui prennent ainsi corps. Et à propos de ces multiples marécages qui ralentissent les travaux, le chef de la mission de contrôle explique que « la solution de remblai proposée en phase d’étude va prendre deux ans et demi de consolidation. Mais là, nous proposons une autre solution qui prendra seulement sept à huit mois de consolidation, afin d’avancer plus vite ». Un autre souci a été posé au niveau du pont à construire sur la Mefou. « Une étude géophysique est en cours, parce que des failles ont été constatées à cet endroit. Si elles sont profondes, il faudra déplacer le pont pour plus de stabilité », explique les techniciens.

Après la visite de terrain, les travaux du comité de pilotage se sont tenus à huis clos, dans le village Toutouli, arrondissement de Yaoundé 4e. Dans son propos liminaire, le Minhdu explique qu’il est question de voir l’état d’évolution des travaux de la partie rase campagne, qui se situent donc à 20%. Jean Claude Mbwentchou a regretté toutes les « péripéties » que traverse cette autoroute : « D’abord le non-respect du planning de travail, l’insuffisance des études d’avant-projet et les problèmes d’expropriation et de libération des emprises ». Selon le ministre, sur les 10,8 km en rase campagne, il n’y a que 5,5 km qui sont libérés en ce moment. Heureusement, le Premier ministre a signé le 17 août dernier le décret d’indemnisation des riverains du Mfoundi. Pour la section urbaine, longue de 10 km, les travaux de construction sont confiés par procédure de gré à gré à trois entreprises en mode études-réalisations et démarreront en 2016.

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