La Promuscam améliore la qualité des services dans des hôpitaux

Toilettes aménagées, journées de propreté, affichage des tarifaires, de Bangoua à Mindourou, des formations sanitaires ont réalisé des progrès. Au grand plaisir des patients.

Irr. C’est l’abréviation retenue pour désigner le concept Initiative à résultats rapides. Concept dont la mise en application a révolutionné le service dans certains centres de santé. D’avril à juin 2015, des experts de la Plateforme des promoteurs des mutuelles de santé au Cameroun (Promuscam) se sont penchés au chevet de quatre hôpitaux à savoir : le centre de santé intégré (Csi) de Bangoua,  le centre médicalisé d’arrondissement (Cma) de Balessing, l’hôpital de district de Ntui et le Csi de Mindourou.  « Les quatre formations sanitaires ont été choisies en raison de l’existence en leur sein de mutuelles organisées », a expliqué Lyne Nouké, présentatrice du projet Irr. La Promuscam a choisi stratégiquement de s’attaquer aux manquements susceptibles d’être comblés à très court terme.

Selon une étude de la plate-forme de promotion des mutuelles de santé au Cameroun, des progrès ont été enregistrés dans la prise en charge des malades.

La constitution des équipes qualité

Pour mettre en place le processus d’amélioration de la qualité dans les centres de santé sélectionnés, la Promuscam a constitué des équipes qualité (EQ), composée de cinq membres issus pour la plupart des mutuelles de santé.  Après accord sur les standards de qualité, les EQ ont entrepris des actions.

Au Cma de Balessing, les toilettes jadis insalubres sont désormais propres. Et fréquentables. Un système de jeton d’ordre de passage a été instauré à l’hôpital de district de Ntui au grand bonheur des malades qui arrivaient avant tout le monde, mais étaient parmi les derniers à entrer dans le bureau du médecin. Le problème d’absence de tarifaire au Csi de Mindourou a été résolu à 100%. le taux de propreté des lieux est satisfaisant. Au Csi de Bangoua, les panneaux d’orientation existent désormais pour guider les malades, une note de service bien visible sur les murs rappelle au personnel soignant le respect du secret médical, la restauration du dialogue entre les mutuelles de santé et le personnel soignant.

Duplication
Financée par le Programme d’appui à la société civile (Pasc), l’étude a été présentée le 30 juin dernier à Yaoundé, en présence des représentants du ministre de la Santé publique, du ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Dans l’une de ses interventions, le président de la Promuscam, Hozier Nana, a souhaité que les pouvoirs publics accompagnent la duplication des Irr dans les autres formations sanitaires du pays.
Thierry Djoussi

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