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Ô cameroun !
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10 juin 2016

Le bitume passe à Baleng

   Gibrile KENFACK TSABDO Régions - Ouest      

Les travaux récemment engagés vont redonner fière allure à l’arrondissement de Bafoussam II. 

 

Communauté-Urbaire-de-Bafoussam-Engin-lourd-Pelle-chargeuse-1

Monsieur Tenekeu a presque perdu le sommeil. Le superviseur du chantier réalisé par l’entreprise EBM Sarl à Baleng dans l’arrondissement de Bafoussam III, est au four et au moulin. Que ce soit pour prodiguer des conseils aux manutentionnaires qui effectuent le gravillonnage de la plateforme. Ou pour baliser le site des travaux, afin que ses collaborateurs travaillent sans gêne. L’entreprise a pris ses quartiers à 500m du garage militaire. Pour la réalisation de l’itinéraire portant sur le tronçon Sapeurs-pompiers-Sous-préfecture de Baleng-Mairie de Baleng. Un linéaire de 900mètres, censé durer cinq mois. Les travaux s’inscrivent dans le cadre de l’entretien des voiries revêtues dans certaines villes du Cameroun (zone ouest).

 

Notre interlocuteur affirme que les travaux ont débuté en mi-mai, par le décapage de la chaussée existante, sa mise en forme et sa recharge à travers une couche de base sur laquelle une imprégnation sablée a été posée. Depuis le 7 juin, la pose d’un enduit superficiel en tri-couche a démarré, et devra durer en moyenne une semaine d’après notre source. Les travaux sont financés par le Fonds routier, exercice 2015. Le coût total du chantier tourne autour de 100 millions. En dehors de la chaussée, il est prévu des aménagements connexes, notamment la construction des caniveaux. « Pour le moment, compte tenu de la pluviométrie assez importante, on met l’accent sur la chaussée. Les autres tâches pourront se faire qu’il pleuve ou pas », ajoute Tenekeu.

 

Alors que les travaux sont rendus à un peu plus de 80%, les riverains expriment déjà leur satisfaction. « On est sauvé de la poussière. Avant, les taxis ne passaient pas régulièrement. Il fallait faire cinq à dix minutes pour attendre un taxi. Ce ne sera plus le cas », confie Martin Sikati, mécanicien. Même s’il est mesuré dans ses propos. « La manière dont les motos roulent nous met en danger. Il faut que les dos d’âne soient posés après chaque 500m pour empêcher les accidents », poursuit-il. Mérimée Djouikoua, cordonnier, aurait souhaité que la route soit aménagée même dans les zones rurales, pour que le développement suive.

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Commentaires
L
Les travaux sont très très lent et le doute plane sur le respect de la date de livraison et les populations redoutent de l'abandon de ces routes innachevé qui pourrait crée la désolation
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