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Ô cameroun !
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11 juillet 2016

Le porc en vedette

elevage-porcin

Au marché 8e à Tsinga, la bête est de plus en plus appréciée, faute de poulet.

La tendance n’est plus au porc bien gras traînant ses bourrelets, mais plutôt à une race fine sans superflu de gras. Pour les vendeurs de porcs installés au marché dit 8e à Tsinga, c’est du porc « sec ». Et ils sont formels, leur produit se vend de plus en plus depuis quelque temps. « Depuis que la grippe aviaire a touché la filière volaille », explique Célestin Etémé, grossiste. Les aficionados de la chair blanche ne jurent que par le porc. Il n’y a qu’à voir sur place, l’affluence. Côté prix, ils varient selon l’épaisseur des bêtes. Dans l’enclos tenu par le vendeur, on trouve une dizaine de bêtes dont les prix oscillent entre 180 000, 200 000 et 220 000F. Ce sont les montants qu’il faut débourser pour  un « long chassis ». Terme employé par les vendeurs désignant des bêtes fortes et longues. Les animaux moyens sont proposés entre 50 000 et 60 000F. Concernant l’approvisionnement, les grossistes disent se ravitailler dans les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest. « Certains porcs proviennent même des environs de Yaoundé, notamment de Mbalmayo

 En l’espace de trois heures, le vendeur dit avoir placé six porcs. « Une dame m’a pris deux bêtes que je lui ai vendus à 160 000F l’une au lieu de 180 000 F. J’attends une livraison de 10 bêtes dans la soirée », confie-t-il. Ce vendredi 8 juillet, plusieurs revendeurs des différents marchés de la  ville de Yaoundé sont là pour le ravitaillement. Selon Yves Mbassi, détaillant au marché Essos, la viande de porc est de plus en plus demandée. « Si avant il se contentait de deux bêtes, aujourd’hui, il est contraint d’en prendre quatre « J’achète un entier à 55 000 F et vend le kilo entre 2500 F et 2400F. Les « braiseurs » de porc ne sont pas en reste. Ils ont formé un attroupement devant les bouchers. Un rayon où ces derniers égorgent et découpent de gros morceaux de porc à raison de 600 F la portion. Selon Janvier-Alain Abena, l’un de ces détaillants, depuis le phénomène de grippe aviaire, le nombre de clients a triplé sur le site. « Que ce soit pour acheter un porc entier ou des morceaux, le marché se porte bien», se réjouit le revendeur.

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