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16 octobre 2016

Bertoua : Les défis du lycée technique de Nkolbikon

Crée en 2012 comme Cetic, cet établissement désormais à cycle complet veut améliorer ses performances aux examens officiels tout en assurant la sécurité des élèves.

 

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Un mois après le début de la rentrée-scolaire 2016-2017, Djoulde Alain Pierre le proviseur dresse d’entrée l’état des lieux actuel de l’établissement qu’il dirige depuis sa création. « Avec un effectif d’environ mille élèves cette année, le lycée technique de Nkolbikon dont le calendrier scolaire s’achemine vers la fin de la première séquence se porte plutôt bien ». Bien que le cadre ne soit pas toujours idéal depuis la transformation de cet établissement en lycée technique en 2014, les activités pédagogiques se déroulent en toute quiétude dans certaines salles de classe encore en matériaux provisoires.

 

Le personnel administratif est en place et s’attèle à sa tache depuis le 05 septembre 2016. Après cette mutation, beaucoup de choses ont changé confie le proviseur. « L’année dernière, nous avons bénéficié de la construction d’un atelier de maçonnerie à hauteur de 26 millions de francs Cfa dans le budget d’investissement public (Bip). Ce qui nous a permis de résorber un temps soit peu le problème d’infrastructures qui reste réelle ». Dans cette même dotation du Bip 2015 ajoute t-il, « nous avons bénéficié d’un équipement pour l’atelier de comptabilité gestion et d’un kit en matériel didactique constitué d’ordinateurs complets. Sur fonds propre, nous avons acquis une flotte informatique de plus de trente ordinateurs et la connexion internet pour permettre à nos élèves et enseignants de faires leurs recherches ». L’établissement est également entouré par une barrière en bois. Signe perceptible d’un besoin de clôture sécurisée pour l’établissement. « C’est non seulement un besoin, mais une instruction de la hiérarchie qui nous a recommandé d’accorder une seule voie d’accès à l’établissement, face aux problèmes d’insécurité dont notre pays est confronté en ce moment », explique Alain Pierre Djoulde qui lance un cri d’alarme en direction de sa hiérarchie.

Parlant du bilan des examens officiels de l’année dernière, notre interlocuteur pense qu’« il n’était pas aussi mauvais. Nous avons eu un taux de réussite global de 41%, légèrement au dessus de la moyenne régionale qui se situait à 39%. Il y a des filières où nous avons fait des taux de réussite de 70% comme au Cap Esf. A l’Est, nous étions le seul établissement qui a obtenu de meilleurs résultats dans cette filière. En industrie d’habillement aussi, nous avons eu un taux de réussite de 47% ». Pour ce premier coup d’essai, le proviseur du lycée technique de Nkolbikon estime que « nous n’avons pas démérité compte tenu du fait que l’établissement était jeune mais, je crois que c’est un résultat qui appelle aussi à plus d’efforts. Nous avons tiré des leçons et nous comptons faire mieux cette année ».

Doléances

Dans cet établissement, les besoins sont nombreux, mais les plus urgents sont le manque d’infrastructures et l’insuffisance du personnel. « Nous avons un problème de salles de classe qui nous pousse parfois à trouver des solutions alternatives temporaires mais en réalité, notre établissement a besoin d’un investissement sérieux. Il nous faut d’avantage des salles de classe, des salle spécialisées, des ateliers etc. » relève Alain Pierre Djoulde. En dehors du manque d’infrastructures, l’absence d’une clôture sécurisée favorise l’indiscipline, le vandalisme et les cas de vol au sein de l’établissement. Bien plus, ajoute le proviseur, « nous avons le problème d’insuffisance du personnel administratif. Il y a un manque criard de surveillants généraux. Pour notre effectif, on aurait souhaité avoir 03 surveillants généraux au lieu d’un seul comme c’est le cas ». Comme défi à relever cette année conclut-il, « nous voulons améliorer nos performances et atteindre le taux de réussite de 60% aux examens officiels, en accord avec le cap fixé par la hiérarchie qui nous demande d’améliorer nos résultats au moins de 10% chaque année. Nous avons pris le taureau par les cornes et toute la communauté éducative est mobilisée pour relever ce défi ».

 

Ange-Gabriel OLINGA B. / BERTOUA.INFO

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