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27 octobre 2016

Le Ministre des Travaux publics donne des précisions sur le réseau routier

 

Au lendemain du rétablissement de la circulation au niveau du point kilométrique 68 de la Route Nationale N°3, le Ministre des Travaux publics a apporté des précisions au sujet de l’état de certaines Routes Nationales.

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Monsieur le ministre des travaux publics, l'effondrement d'une buse au niveau de la borne 68 sur la route Yaoundé/Douala est venu rappeler que de nombreuses routes nationales sont en piteux états. Quelles sont les mesures qui sont prises pour éviter les drames comme celui de Manyaï?

Des études sont en cours ou achevées selon les cas, pour  réhabiliter les axes du triangle national, Yaoundé -Douala-Bafoussam. Les travaux confortatifs sont en cours. Ce sont eux qui seront capitalisés dans les travaux  de réhabilitation proprement dits. D’abord pour le lot  numéro 1: Yaoundé -Ndoupé en cours de traitement, c’est  près de 7 milliards  de francs CFA.  Ndoupé-Pont de la  Dibamba,  8  milliards  de francs CFA, Békoko –Limbé -Idenau, environ 8 milliards de francs CFA  aussi. Je ne saurais vous dire pour le moment combien ont coûté  les travaux de traitement de l’affaissement du Pont de Manyaï. Dans la mesure où nous avons agi dans l’immédiateté. J’ai contacté le Directeur Général  de  Routd’Af  Sogea Satom il  était  4h30 du matin pour lui demander de déployer ses équipements sur le lieu de rupture. Donc nous n’avons pas eu le temps de savoir combien et quand les  travaux devaient commencer. Il fallait rétablir la circulation entre Douala et Yaoundé, et c’est ce que nous avons fait. Je viens donc de demander à cette même compagnie de me  faire  un  état  des différentes dépenses effectuées. Ensuite les équipes du Ministère des Travaux  publics et  moi-même,  allons-nous  appesantir sur tout cela, et je puis vous rassurer que c’est un travail qui va se faire au juste prix.

Quelles sont les entreprises retenues pour  ces différents travaux d’envergure ?

Le lot numéro 1: Yaoundé-Ndoupé est confié au groupement d’entreprises Sogea/Satom, le  lot  numéro  2: Ndoupé / Pont sur la Dibamba est confié à l’entreprise Zerock, et le lot numéro 3: Békoko / Limbé/ Idenau est toujours à Sogea-Satom, étant entendu que la traversée de Douala de l’entrée Est à l’entrée Ouest, connaît des travaux d’embellissement de la cité capitale et d’amélioration de la circulation qui s’effectuent convenablement, de même que les travaux du second pont sur le Wouri. Alors, les études de réhabilitation de cette route nationale  N°3 sont  pratiquement achevées et c’est ce qui nous permet de dire que nous avons 330 ouvrages hydrauliques à reconstruire. Ces ouvrages ont fait leur temps. Il s’agit pour la plupart des  buses  métalliques qui avaient été retenues en cette période de construction parce que les circonstances technologiques le recommandaient. Mais, ces ouvrages ont pris de l’âge et les conditions atmosphériques ont varié, le phasage de leur remplacement avait déjà été entrepris, pour qu’ils soient remplacés par des dalots ou des buses en béton selon  le  cas,  en  prenant  en compte le meilleur rapport qualité-prix. Et c’est ce qui va se passer sur le point kilométrique 68+400, parce  qu’un  dalot  va  rapidement  être  construit  pour  être l’ouvrage définitivement retenu. En résumé, les travaux confortatifs sont en cours sur la RN°3.

 

La nationale n°4, Yaoundé-Bafoussam, n’est pas hors de danger; qu’est-ce qui est prévu pour cet axe?

S’agissant de la route nationale N°4, nous avons également des buses métalliques qui connaissent des affaissements. Là aussi depuis 2015, des mesures sont prises pour la réhabilitation  totale  de  la  route  en même temps que  s’effectuent les travaux d’amélioration de la circulation. Les buses qui s’affaissent là-bas connaissent un apport en moellon associé au coulis de béton. Ce qu’il faut retenir c’est que la route Yaoundé-Bafoussam sera construite sur financement  conjoint  avec  la Banque africaine de Développement. Vous prolongerez de Babadjou/ Bamenda, où  la route sera également construite sur financement  conjoint  de  la Banque mondiale. Pendant ce temps, des travaux confortatifs sont en cours pour maintenir la circulation.

La nationale n°5 est-t-elle en reste ?

Sur  l’axe  Békoko-Pont du Nkam, vous avez une entreprise qui a pour mission d’améliorer la circulation étant entendu que les études sont en cours pour sa réhabilitation totale. D’une manière générale, nous travaillons pour améliorer la durée de vie de  chacune  de  ces  routes, conformément aux instructions du Chef de l’Etat qui instruit le relèvement du niveau de service de tous ces axes routiers. Les études sont donc faites pour que les travaux de réhabilitation en tiennent compte.

On peut également s’interroger sur la durée des procédures d’études et de passation des marchés ?

La question de longueur des procédures nous préoccupe à un très  haut  point. Nous  travaillons  pour  les  simplifier. Vous noterez que nous avons demandé aux entreprises Sogea Satom de faire les travaux et elle l’a  fait  c’est  déjà  un  point  de gagné. Maintenant, pour demander à une entreprise de faire des travaux et qu’elle y parvienne, il faut qu’elle jouisse des capacités appropriées. Mais, il faut disposer des entreprises performantes, en ce sens qu’il y a des équipements appropriés et des ressources humaines compétentes. Il faut reconnaitre là qu’il y a quelque chose à faire. Notons aussi que notre pays est complètement  en  chantier,  la plupart des entreprises sont occupées à faire quelques choses. Le plan de charges est tel que lorsque vous confiez le travail à une entreprise donnée, il va falloir qu’elle s’organise au mieux pour faire à la fois les anciens et les nouveaux projets. Aussi, à cette question de procédures, il faut aussi ajouter la performance de nos entreprises locales en direction  desquelles  nous avons à plusieurs reprises suggéré  la  mutualisation  des moyens, mais ça ne pouvait être qu’une suggestion.

Le Ministère des Travaux publics manque-t-il d’équipements pour prendre en charge un certain nombre de travaux ?

Dans nos différentes Délégations régionales nous disposons des outils d’intervention. Les  madriers qui ont servi au traitement de ce point de rupture de Manyaï, viennent de la Délégation régionale du Centre. La réactivité du MINTP est là et elle agit efficacement.  Je me suis référé au Directeur général  du  groupement  Routd'Af Sogea Satom qui  est  attributaire  du  lot Yaoundé-Ndoupé, où se trouve le point de rupture.  C’est une entreprise  contractualisée qui était  déjà sur le site.  Par mesure de prévention, cette entreprise avait été mise sur le site pour améliorer le niveau de circulation.  J’ai appelé le Directeur général pour lui dire que nous avons un point de rupture, sachant qu’il dispose déjà des équipements pour des travaux confortatifs.

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