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23 novembre 2016

Amélioration de la productivité agricole: la Success Story

Brice MBEZE | 23-11-2016 13:07

 

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La cérémonie de clôture du programme a eu lieu la semaine dernière à Ngaoundéré. Les objectifs ont été atteints.

Happy End. Le symbole est évocation. C’est la Maison de l’Elevage et du Développement durable (MEDD) de Ngaoundéré, l’une des réalisations du Programme d’amélioration de la productivité agricole-appui à la filière laitière (PAPA/ADFL), qui a abrité le Forum de clôture du Programme PAPA. Après une première journée consacrée aux visites de terrain à Meiganga, à Mangoli vers Nyambaka, les membres du Comité de pilotage ( Copil), sous la conduite de Yaouba Abdoulaye, président dudit comité, par ailleurs, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, se sont retrouvés dans ce bâtiment flambant neuf pour la sixième et dernière session du Copil. 


Autour de la table pour faire le bilan de ce programme lancé en 2012, il y avait Karl Rawert, premier conseiller, chef de section Développement rural et Environnement à la délégation de l’Union européenne au Cameroun, représentant du bailleur de fonds, les autorités administratives, les représentants du Minepia, du Minader, du Minepat et les régisseurs des trois composantes du Programme Papa. Outre Mohammadou Bamanga, régisseur de PAPA/ADFL, on a noté la présence d’Alain Yangmpan, coordonnateur du PAPA/RFCC  (Restructuration de la filière cacao-café) et Lou Issa, régisseur de PAPA/ADZC (Appui à la filière cotonnière). 
Financé par le 10e FED de l’Union européenne à hauteur de 20 millions d’euros (plus de 13 milliards de F), le PAPA couvre l’ensemble du pays. Yaouba Abdoulaye a souligné que cette couverture nationale a été pensée et voulue par le chef de l’Etat, soucieux du bien-être des populations. Au nom du gouvernement, il a remercié l’Union européenne qui a soutenu par les appuis financiers, la mise en place de ce programme qui a restructuré les filières des produits de rente tels que le cacao, le café, le coton. Le verger a été renouvelé, les producteurs ont été organisés en coopératives. 
Dans l’Adamaoua, le Nord, l’Extrême-Nord, la filière laitière a été entièrement réorganisée. La réalisation la plus emblématique a été la construction de quatre mini-laiteries à Meiganga, Ngaoundéré, Garoua et Maroua. Ces usines de transformation du lait en produits divers (yaourts, fromage, beurre..) apportent une grosse valeur ajoutée au Programme. Une chaîne des  valeurs s’est ainsi créée. Le bailleur de fonds a exprimé sa satisfaction. Le PAPA s’achève sur une note positive mais les interrogations subsistent quant au suivi et à la pérennisation des acquis. La préoccupation sur la gestion des quatre mini-laiteries demeure la plus lancinante.

« Le projet a réussi »
Yaouba Abdoulaye, président du Comité de pilotage.

« Nous sommes  satisfaits des résultats du Programme PAPA. Globalement, le projet a réussi bien qu’il y ait un certain nombre de manquements. Certains projets n’ont pas été achevés, d’autres sont incomplets ou alors on note des malfaçons. Nous avons instruit que ces manquements soient corrigés. Les réalisations doivent être rétrocédées à la population dans un état parfaitement fonctionnel. Le programme  dans ses trois composantes couvre l’ensemble du pays. Cela a été voulu par le chef de l’Etat qui veut améliorer les conditions de vie des populations. ».

« Nous sommes satisfaits »
Karl Rawert, représentant de l’Union européenne.

« Au niveau de l’Union européenne, le bilan de l’exécution de ce Programme est globalement satisfaisant. Nous encourageons la production locale au lieu d’importer les produits laitiers. Cela permet de stabiliser la balance commerciale. PAPA-lait est même allé au-delà de la construction des mini-laiteries. Toute la filière a été organisée. Les producteurs peuvent diversifier et stabiliser leurs revenus. Pour ce qui est du 11e FED en préparation, nous allons privilégier l’approche novatrice. »

« Une approche participative »
Mohammadou Bamanga, régisseur du Programme PAPA.

« Le Programme a privilégié une approche participative. Malgré un environnement socio-économique peu favorable (faible niveau de structuration du milieu, populations autochtones peu dynamiques, enclavement des bassins laitiers), le Programme PAPA/ADFL s’est efforcé d’associer directement les bénéficiaires à toutes les étapes-clés de la réalisation des actions. Dans sa phase opérationnelle, le Programme s’est appuyé sur l’expertise locale des cadres techniques du Minepia, du Minader et du Minepat. Nos objectifs ont été atteints. »

« Le transport du lait demeure un souci »
Hamoa Hamadou, président de la Fédération des coopératives des éleveurs bovins de l’Adamaoua (Ferelad).

« Le Programme a très bien marché. Nous avons un bâtiment (Ndlr, la Maison de l’Elevage et du Développement durable), qui abrite quatorze bureaux. Notre fédération y est d’ailleurs localisée. L’usine de lait est la bienvenue. Nous allons faire en sorte que cette mini-laiterie de Ngaoundéré fonctionne 24h/24. Cependant, il y a des manquements. On voulait un véhicule frigorifique pour le transport du lait des centres de collecte vers la mini-laiterie. Le transport de la matière première demeure un souci. Le Programme PAPA est adapté à l’économie familiale des trois régions septentrionales. »
Propos recueillis par B.M
 

 

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