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8 mars 2017

Antoine Amié Assouh: « Notre ambition est d’améliorer les conditions de vie »

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Luc Angoula Nanga | 08-03-2017 12:33

 

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Maire de Ngoumou.

La localité de Ngoumou souffre de certains problèmes récurrents. Comme l’absence de routes viables, l’insuffisance des logements, les coupures d’eau et d’électricité. Au cours de cette année 2017, la recherche des solutions durables à ces problèmes va-t-elle enregistrer des avancées ?

Des efforts sont faits par le gouvernement, la commune et ses partenaires, afin de résoudre tous ces problèmes. La volonté d’aller de l’avant y est, si l’on prend seulement en compte le bel hôtel de ville  abritant nos services. A mon arrivée à la tête de la commune, il n’y avait rien. Notre ambition est d’améliorer les conditions de vie des populations, d’offrir aux visiteurs une cité  faisant bon visage.  Au centre urbain comme en zone rurale, des programmes vont être réalisés, pour étendre le réseau électrique et apporter de l’eau potable, équiper les établissements scolaires et centres de santé, entretenir et ouvrir des routes. Donc, en 2017, la commune a beaucoup de défis à relever. Je peux citer par exemple la mise en place d’un lotissement communal. Ce lotissement doit attirer des investisseurs souhaitant s’impliquer dans la construction des logements. Nous réalisons progressivement. La campagne déjà amorcée sera couronnée de succès.

Vous avez annoncé, voilà environ deux ans, la construction d’un stade moderne dans la ville. Pourquoi n’en parle-t-on plus ?  

Ce projet n’a pas pris corps à cause du non-respect des engagements par ceux qui sont venus nous le proposer. Il s’agit d’un projet Goal et Fifa, avec une implication de la Fédération camerounaise de football. La commune ne peut pas à elle seule conduire un projet d’une telle envergure. Nous souhaitons un respect des engagements de la part de ces partenaires. La commune, de son côté, est prête à donner sa quote-part. 

Comment expliquez-vous le retard observé dans le processus de développement de cette unité administrative ?

En réalité, Ngoumou est en train de sortir de son sous-développement.  C’est une unité administrative appelée à se développer dans tous les sens. Mais les actions que mènent l’Etat et la commune doivent être accompagnées par le dynamisme des populations et les interventions des élites. J’invite par conséquent les  populations et les chefs traditionnels à ouvrir leurs portes à nos filles et fils voulant investir au village. J’exhorte les élites à s’unir, car, Ngoumou a beaucoup souffert de leurs divisions.

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