Développement des transports: les 113 milliards de F déjà disponibles
| 24-04-2017 17:05
Le MINEPAT a signé, jeudi dernier à Washington, l’accord de prêt y afférant avec la Banque mondiale.
Le décret du président de la République, signé le 17 avril 2017, est entré dans sa phase d’application, juste trois jours après. Le chef de l’Etat habilitait le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT) à signer avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), un accord de crédit de 172,4 millions d’euros, soit environ 113,086 milliards de F, pour le financement du projet de développement du secteur des transports. C’est chose faite depuis jeudi 20 avril dernier. Date à laquelle le MINEPAT, Louis Paul Motaze, en visite de travail à Washington, a procédé à la signature des documents de prêt avec le Groupe de la Banque mondiale. Occasion pour lui d’exprimer, au nom du président de la République, Paul Biya, toute la gratitude du gouvernement et du peuple camerounais à l'endroit du Groupe de la Banque mondiale, pour cette nouvelle contribution aux efforts de développement du Cameroun.
Dans les détails, on apprend que l'implémentation du projet de développement du secteur des transports permettra d'améliorer les conditions matérielles et de sécurité du transport sur la section routière la plus dégradée du corridor d'intégration régionale reliant Yaoundé à la frontière ouest du Cameroun avec le Nigeria. Il est aussi question d’améliorer la gestion du patrimoine routier. Ce, à travers l'élargissement et la reconstruction de la section de route de 50 km située entre Babadjou dans la région de l'Ouest et Bamenda dans la région du Nord-Ouest, y compris le traitement des points accidentogènes identifiés et la surveillance des travaux relatifs à la mise à niveau de 12 km de route de traversée urbaine dans la ville de Bamenda, pour relier les tronçons du corridor régional Yaoundé-Bamenda et Bamenda-Enugu.
Le prêt de la BIRD va par ailleurs favoriser l'appui à la mise en place du fonds routier de deuxième génération. Au niveau des aéroports internationaux du Cameroun, l’argent sera investi dans la reconstruction et la réhabilitation des clôtures autour des périmètres aéroportuaires, la construction d'un centre de gestion des crises (CDOU) dans chacun des quatre aéroports et la construction d'une station météorologique classique à Maroua-Salack.