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12 juillet 2017

Djika Massagala:« Tous les villages de la commune sont électrifiés »

Regions

Brice MBEZE | 11-07-2017 23:30

Maire

 

djika

Monsieur le maire, pouvez-vous nous présenter la commune de Ngaoundéré III, que vous dirigez depuis le 19 novembre 2015 ?


Je dois d’abord vous remercier, pour cette opportunité qui me permet de présenter la commune de Ngaoundéré III. Elle est née le 24 avril 2017, de l’éclatement de l’ancienne commune urbaine de Ngaoundéré. Cette entité décentralisée est située au nord de la ville de Ngaoundéré. C’est une jeune commune. Le conseil communal comprend 29 membres. La composition de ce conseil municipal reflète la diversité sociologique de cette commune cosmopolite. Cinq partis politiques sont représentés au conseil municipal. Il s’agit du RDPC, largement majoritaire avec 22 conseillers, de l’UNDP, du SDF, du Parti Univers, le MDR. La commune est peuplée des Peulh, Mboum, Dii, Gbaya, Toupouri, Moundang, Baynawa, Bamoun… Toutes ces populations vivent dans la paix et en harmonie. Ngaoundéré III a deux principales spécificités. C’est la seule commune d’arrondissement de Ngaoundéré présidée par un exécutif RDPC. L’université de Ngaoundéré-Dang est construite sur notre territoire.


Qu’est-ce qui fait vivre la commune de Ngaoundéré III ?


L’économie de Ngaoundéré III repose sur l’élevage, l’agriculture, la pêche, l’apiculture. L’exploitation artisanale des carrières de sable occupe également les populations, les jeunes notamment. Le désenclavement des zones de production est également une priorité. Malgré tout ce potentiel, la commune ne tire pas un grand avantage de sa position. Le budget est de 311 millions de F. Il est principalement alimenté par les centimes additionnels communaux. L’incivisme fiscal est préoccupant. L’implantation de l’université emmène beaucoup d’opérateurs économiques. Au dernier recensement, nous étions à plus de 450 mini-cités. Au moins 20.000 étudiants y vivent. Mais, les propriétaires de ces mini-cités ne payent pas les taxes. L’occupation anarchique des lotissements déjà attribués constitue également une grosse préoccupation.


Quels sont les secteurs prioritaires de votre plan de développement ?


Depuis notre installation en 2015, nous avons mis un accent sur l’éducation et la santé. Ces deux secteurs, à notre avis, sont des préalables à l’atteinte de l’émergence.  Nous comptons couvrir en écoles et centres de santé, l’ensemble de la commune. La création d’activités génératrices de revenus constitue également une préoccupation. Deux abattoirs fonctionnent. Deux marchés ont été construits. L’une de nos grandes satisfactions reste l’électrification rurale. Tous les 29 villages de la commune sont électrifiés. Nous remercions le gouvernement pour cette réalisation. Nous comptons aussi développer le tourisme. En plus de son réseau hydrographique très dense,  la commune regorge de sites touristiques de premier plan.
 

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