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12 octobre 2017

Kevin Collins Dina: les statistiques dans la peau

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Ingrid FEUDJIO (stagiaire) | 12-10-2017 11:18

 Sa start-up, « Dina Surveys » permet de réaliser des sondages et des études à coûts réduits. Il fait aussi dans l’humanitaire

 

dina

A seulement 22 ans, le jeune entrepreneur Kevin Collins Dina est fondateur de la start-up « Dina Surveys ». Originaire de la région du Littoral, plus précisément de Bali à Douala, il a passé sa jeunesse dans la ville de Yaoundé. Il fait ses études secondaires au collège François Xavier Vogt. En 2012, il intègre l’université Catholique d’Afrique centrale. Il obtient alors une licence en administration des entreprises et comptabilité finances. Actuellement, il poursuit son cycle Master niveau II en audit et contrôle de gestion dans la même université. C’est en 2015, lors de son passage dans un cabinet de Yaoundé, que son projet, encore embryonnaire, va éclore.


« En m’occupant des enquêtes et des sondages dans ce cabinet, je me suis rendu compte que la démarche classique de réalisation d’un sondage présentait beaucoup de lacunes et d’inconvénients. Je me suis aussi aperçu que les enquêteurs avaient de la peine à administrer les questionnaires», explique-t-il. Après quelques mois de recherches et de réflexions, il décide de lancer  « Dina Surveys » en mai 2016. « Cette plateforme en ligne permet de proposer des solutions adaptées aux problèmes de managers, en matière de collecte et de traitement de l’information. Nous disposons de 4867 panélistes répartis dans les 10 régions du Cameroun pour nous aider », confie le fondateur. Toujours la même année, sa start-up remporte le deuxième prix de la « Digital Thursday startup of the Year ». Il attire alors l’attention de plusieurs partenaires médias.


En un an déjà, son entreprise a réalisé 12 études de marchés et offre plusieurs services. « Dina Surveys » est constituée de cinq jeunes ingénieurs, dont trois résidant au Cameroun et deux en France. Ils disposent de locaux dans la ville de Douala. Le bureau de Yaoundé étant en cours de finalisation, celui de la France est en pleine négociation, car celui-ci compte bien internationaliser son projet. Le jeune entrepreneur porte une double casquette. Entre ses études et le travail, il aide aussi l’association caritative la main de l’Avenir à développer des collectes de fonds pour aider les nécessiteux.

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