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Ô cameroun !

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15 octobre 2018

Tournées du MINDDEVEL dans les Régions du Centre, de l’Ouest, du Littoral, de l’Est et du Sud

mairies

Dans la région du Centre
C’était le jeudi 20 septembre 2018,  que le  MINDDEVEL  a effectué une descente dans la Commune  Bikok, pour l’inauguration de  son hôtel de ville. Cette cérémonie d’inauguration qui a connu la participation des forces vives du Département de la Mefou et Akono ainsi que des élites intérieures et extérieures a été marquée par trois prises de parole, à savoir : le mot de bienvenue du Maire de BIKOK, Mme Henriette MVOMDO, l’allocution de Monsieur le Directeur Général du FEICOM et le discours d’inauguration de Monsieur le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local.
 

Les tournées ont continué dans les Régions de l’Ouest et du Littoral du  24 au 28 septembre 2018 où se sont tenues des visites de chantiers et des inaugurations d’ouvrages financés par le FEICOM. A chacune de ces étapes, les élites, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles ont honoré de leur présence. 


Dans la Région de l’Ouest
La visite du travail a débuté le 24 septembre 2018 par les visites de chantier des hôtels de ville de Bagangté dans le Département du NDE et de Bafoussam 3ème dans le Département de la MIFI financés par le FEICOM à hauteur de 305 050 320 F CFA TTCpour le premier et 479 851 698 F CFA TTCFA pour le second.

Concernant spécifiquement Bangangté une fraction de la récompense reçue par la Municipalité lors de la 1ère édition du Prix National FEICOM des Meilleures Pratiques Communales de Développement Local a permis de régler l’Apport Propre de la Municipalité, représentant 10 % du coût de financement tel qu’exigé par les procédures internes de l’organisme. Les travaux qui sont rendus à la pose de la charpente affichent un niveau d’exécution technique d’environ 80 %, contre des délais contractuels échus depuis le 11 juillet 2018.
A Bafoussam 3ème, les travaux sont rendus à la pose de la couverture. Le niveau de réalisation technique est d’environ 70 %, pour des délais d’exécution échus depuis le 21 juin 2018.


Au cours de cette même journée, le MINDDEVEL a inauguré les stations SCANWATER de Bafou et Baleveng dans la Commune de Nkong-zem, Département de NKONG NI réhabilitées par l’organisme à hauteur de 240 millions de Francs CFA.

Le mardi 25 septembre 2018, la visite de travail s’est poursuivie dans la Commune de Bangourain dans le Département du NOUN où le MINDDEVEL a inauguré l’hôtel de ville de ladite Municipalité, édifice financé par le FEICOM.


La visite de travail s’est achevée dans la Région de l’Ouest par les inaugurations du cercle municipal de Bayangam dans le Département du KOUNG-KHI et l’hôtel de ville de Bassamba dans le Département du NDE le 26 septembre 2018.


Bayangam, Monsieur le Maire NOUETSA Léopold Hyacinthe a relevé l’importante contribution du FEICOM dans la construction du cercle municipal dont le financement s’élève à  Francs CFA.

 

 


Bassamba, au cours de l’inauguration de l’hôtel de ville financé gratuitement par le FEICOM à travers le PARCARF à hauteur d’un montant cumulé de 212 354 637 F CFA, le MINDDEVEL a remercié le Maire, Monsieur FUYA Rigobert qui a donné l’occasion à ses populations de se réjouir et offert au personnel communal et aux conseillers municipaux, un cadre de travail approprié où, ils y trouveront, un motif supplémentaire et une exhortation à plus d’ardeur au travail autant qu’il devrait améliorer les conditions d’accueil des usagers.
Au terme de cette première étape, les allocutions de Monsieur le Directeur Général du FEICOM ont permis de constater que dans la Régions de l’Ouest, le FEICOM a financé 267 projets pour une valeur de 15 519 556 513 FCFA et redistribué des ressources mobilisées en terme d’ICSP de 43 434 897 378 FCFA entre 2011 et 2018.

 

Dans la Région du Littoral

Le séjour a duré 02 jours dans la Région du Littoral.

La délégation a débuté sa journée de travail le  jeudi 27 septembre 2018 dans  la Commune de Douala 6èmedans le Département du Wouri, pour  l’inauguration de son hôtel de ville, plus précisément à Manoka.

 
Dans la Commune de Douala 1er, le City hall 1er a été inauguré par le MINDDEVEL en présence du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des sceaux et du Ministre de la Culture. Dans son mot de bienvenue, Monsieur LENGUE MALAPA Jean Jacques, le Maire a révélé que ce bel et majestueux édifice regorge également trois salles baptisées aux noms de trois grandes figures historiques de la ville de Douala.

Dans son discours d’inauguration, le MINDDEVEL a noté que les différents projets inaugurés et visités sont autant d’ouvrages qui démontrent, à suffisance, la vitalité du processus de Décentralisation, en cours dans notre pays.  En ce qui concerne Monsieur le Directeur Général, il a indiqué le bilan des réalisations du FEICOM entre 2011 et 2018 en terme de financements des projets et redistribution des ressources mobilisées dans la Région soit, 22 111 120 477 Francs CFA pour 206 projets d’une part et 121 753 98 460 Francs CFA au titre des ICSP d’autre part.
La visite de travail dans le Littoral s’est achevée le vendredi 28 septembre 2018 par la visite du chantier de construction de l’hôtel de ville de Douala 5ième où les travaux sont rendus à un niveau de réalisation technique de 85 %.

La dernière étape de cette tournée d’inaugurations s’est achevée dans les Régions de l’Est et du Sud du 01 au 05 octobre 2018 où quatre (04) hôtels de ville ont été inaugurés par le MINDDEVEL. Il s’agit des hôtels de ville d’Abong Mbang et de Yokadouma dans la Région de l’Est et ceux de Kyé-Ossi et de Mengong dans la Région du Sud. A l’occasion de ces événements, plusieurs partenaires et personnalités y ont pris part notamment les membres du gouvernement, les élites, les autorités administratives, religieuses et traditionnelles.

 

Dans la Région de l’Est

La cérémonie d’inauguration de l’hôtel d’Abong-Mbang financé à hauteur de 373 077 520 FCFA a été l’occasion pour le MINDDEVEL, de constater que la Décentralisation, politique majeure se met en œuvre avec méthode et détermination.

Yokadouma, s’adressant au Maire, Monsieur le Ministre  a confirmé la vitalité de la Commune camerounaise et a trouvé en l’acte de cet édile, une preuve qu’avec peu de moyens et beaucoup de volonté, l’on peut faire de grandes et belles choses. L’hôtel de Yokadouma a été financé sur fonds propres de la Municipalité à hauteur de 650 millions de francs CFA.

 


Dans la Région du Sud
 La cérémonie d’inauguration de l’hôtel de ville de Kyé-Ossi, entièrement financé à hauteur de 255 millions de francs CFA par le FEICOM à travers le compte des 4%, était le cadre pour le MINDDEVEL  de magnifier ce pôle d’échanges commerciaux entre le Cameroun et les pays voisins, ce laboratoire par excellence de l’intégration nationale, voire sous-régionale, cette vitrine incontestée du Cameroun.
En somme, de ses discours d’inauguration, le MINDDEVEL a insisté sur l’importance des hôtels de villes qui ont constitué à 80% les réalisations inaugurées et des chantiers visités : « dans une cité, dans une municipalité, l’hôtel de ville n’est pas un édifice comme tous les autres. C’est le lieu par excellence de rencontre des habitants de la municipalité. C’est la maison du peuple, où s’organisent les événements structurants de la vie de la collectivité… ».
La tournée de travail du MINDDEVEL s’est achevée le vendredi 05 octobre 2018 par la visite du marché de Sangmélima financé par le FEICOM et les voies d’accès dont les travaux de terrassement ont déjà été effectués. Les travaux de bitumage devront débuter après la saison des pluies.

MEGOUO Melanie

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15 octobre 2018

Dr. LIKIBY Boubakar, Directeur général de la MIPROMALO

Interview du Dr. LIKIBY Boubakar, Directeur général de la MIPROMALO, réalisé par ONOLO Oscar Olivier

 

miproo

1. Monsieur le Directeur, depuis votre prise de fonction, quel bilan à mi-parcours pouvez-vous dresser au vu des missions qui vous ont été assignées ?

Depuis ma prise de fonction à la MIPROMALO il y a environ un an, le bilan que je peux dresser s’articule autour des séances et visites de travail pour la prise de connaissance des dossiers, des hommes, des ressources et des projets. A la suite de cette étape, il a été engagé des réajustements, réorientations et reconfigurations divers et multiformes à plusieurs niveaux. Sans être exhaustif :

Sur le plan administratif 
En une année, la MIPROMALO peut se targuer d’avoir : 
-    Redéployé partiellement le personnel clé ;
-    Assainis de la gestion des ressources et amélioré les procédures de la chaine budgétaire notamment en renforçant la transparence dans la gestion des recettes propres et des dépenses ;
-    Engagé et achevé, à notre niveau, la mise en conformité du statut de la MIPROMALO, à la lumière des dispositions pertinentes de la loi 010/2017 du 12 juillet 2017 portant statut général des établissements publics. Un projet de décret qui arrime la MIPROMALO à cette importante loi a été soumis à mes diverses hiérarchies et est en cours de traitement ; 
-    Effectué l’audit General du patrimoine et des finances de la MIPROMALO ; 
-    Renforcé la sécurité des installations et des personnes ainsi que la discipline en mettant en place un système de surveillance digital et biométrique permanent. Ce qui a eu pour conséquence l’amélioration de l’assiduité et de la ponctualité ;
-    Signé les Conventions avec le MINTP, AFOP-PCP (formation des jeunes du Sud), PNDP (constructions et formation de 100 jeunes de Maroua), Université de Bologne (recherche, innovation et transferts des technologies), MINJEC, etc. ;
-    Réactualisation des partenariats avec le PADI-DJA, PASEM, le FEICOM et les CVUC ;
-    Déploiement des matériaux locaux sur les réseaux sociaux, dans le cyber espace, à travers une stratégie social-media maitrisée et bien pensée ;
-    Instauré un cadre de dialogue social permanent et apporté des réponses satisfaisantes à certaines préoccupations du personnel.


Sur le plan des infrastructures et des équipements 
-    Dans le cadre d’amélioration des conditions de travail, nous avons bouclé les études en vue de la construction en matériaux locaux d’un nouveau bâtiment R+2 qui va servir de Direction ainsi que la réhabilitation des bâtiments existants dans le souci de renforcer la disponibilité des bureaux au personnel chercheur qui ne cesse d’augmenter ;
-    Un accent particulier a été mis pour le renforcement des outils de production par la réhabilitation en cours des équipements de l’Unité Spécialisée de Nkolbison, des laboratoires et des services techniques. En outre, les Unités Spécialisées de Tubah, Garoua, Ngaoundéré, Dibombari, Mfou et Maroua sont en cours de finalisation.

Sur le plan technique et du transfert de technologie 
Nous avons poursuivi le renforcement de l’outil de production notamment par :
-    l’acquisition des chaines de production mécanisées des blocs de terre comprimée au niveau des Unités Pilotes de Production de et de Valorisation de Dibombari, Bamenda, Garoua, Maroua et Mfou ; 
-    l’acquisition des équipements de production mécanisés des tuiles en micro-béton à l’Unité Pilote de Production et de Valorisation de Garoua et de Nkolbisson ; 
-    le renforcement de la maintenance préventive et curative des équipements de production de l’Usine de Briques Cuites de Nkolbisson à Yaoundé en impliquant de façon accrue l’Unité Spécialisée de Fabrication Mécanique de la MIPROMALO qui est basée au sein de la même usine ;
-    la construction d’un nouveau hangar de production et un forage d’eau au niveau de l’Usine de Nkolbisson ;
-     la réalisation des projets des tiers via la maitrise d’œuvre pour la construction de 8 logements T3 dans la commune de Yoko et d’un hôtel de ville en blocs de terre comprimée dans la commune d’Angossas.

Pour diversifier l’offre en matériaux locaux, nous avons :
-    initié les études pour la mise en place des UPPV de marbre et du verre plat de construction au Cameroun ;
-     bouclé les études pour la mise en place de l’Unité Spécialisée de Production des briques cuites et carreaux de Douala ;
-    finalisé les études et la commande pour la mise en place de l’UPPV de micro-béton de Yaoundé qui produira, entre autres, des parpaings écologiques normalisés avec une capacité de 20 000 unités par jour ; 
-    renforcé les activités du Centre Spécialisé de Formation Professionnelle de la MIPROMALO, agréé par le MINEFOP en initiant des conventions avec le Fond National de l’Emploi et le suivi de l’insertion professionnelle des anciens apprenants du Centre.

Sur le plan de la recherche et de l’innovation. 
Le top management a poursuivi l’accompagnement des chercheurs et leurs projets et a mis en stage 06 chercheurs depuis janvier 2018. Huit nouveaux projets de recherches sur les geopolymères, les stabilisants pour blocs de terre, du sable normalisé, du silicate de sodium à base des balles de riz, les réfractaires et le bois sont en cours d’exécution.

2. Quelles sont les défis à court et à long terme (feuille de route) et quelles sont les difficultés rencontrées pour l’atteinte des objectifs ?

A court terme, nous allons poursuivre le renforcement de l’outil de production pour rendre les matériaux locaux de construction plus disponibles sur l’étendue du territoire tout en contribuant à la diversification de l’offre des matériaux locaux de construction et la valorisation accrues des résultats de la recherche et de l’innovation. C’est ainsi que nous allons acquérir une nouvelle extrudeuse pour l’unité pilote de Nkolbisson et construire un nouveau four industriel pour l’Unité Spécialisé de Nkolbisson. 

Nous allons également poursuivre la mobilisation des fonds pour le démarrage des projets structurants du secteur des matériaux locaux. Il s’agira de la construction de l’Unité spécialisée de Briques Cuite de Douala, de la centrale de préfabriqués en béton de Yaoundé et de Douala, de l’Unité verre de  l’Extrême-nord et de l’Unité marbre du Nord. 

En sus, nous allons poursuivre la maturation et la réalisation de la construction du nouveau bâtiment abritant la Direction et la réhabilitation des bureaux existants afin d’améliorer les conditions de travail du personnel. 

3. Quelle est la température de vos rapports avec vos tutelles (technique et financière)?

L’état de mes rapports avec mes tutelles technique et financière est sain et professionnel, empreint de cordialité. Depuis ma domination à la tête de cette structure, j’entretiens de très bonnes relations avec mes tutelles avec lesquelles je travaille d’arrachepied pour pouvoir atteindre les objectifs que l’Etat a assignés à la MIPROMALO. Je suis satisfait du soutien constant de toute ma hiérarchie.

4.  Aspirez-vous à une nouvelle promotion ?

Le Chef de l’Etat m’a nommé à la tête de la MIPROMALO il y a de cela un an. Le ministre de la Recherche, Dr. Madeleine Tchuinté, lors de mon installation, m’a donné deux ans pour que mon équipe et moi donnions un nouveau visage à la MIPROMALO. Je suis donc au travail pour satisfaire mes hiérarchies et la population. Il y a des projets qui sont encore en cours de maturation. Après, je voudrais les voir mis en œuvre. Cela devrait prendre un peu de temps. Au sujet de votre question, je dirais que la nomination relève du pouvoir discrétionnaire de la hiérarchie. Je ne saurais par conséquent me prononcer sur ce qui ne relève pas de moi. Je sais juste que je dois servir mon pays partout où besoin sera, sous l’autorité de ma hiérarchie. C’est elle qui décide et qui sait ce qui est mieux.

5. Vous êtes militant d’un parti politique? Si oui quel regard sur l’avenir du Cameroun à l’aube de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018, le tout dans un contexte ou le Cameroun fait face à des défis (crise dans les régions anglophones, Boko Haram, réfugiés)?  

Je suis bel et bien militant d’un parti politique, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) dont je suis fier. Je suis d’ailleurs Conseiller municipal RDPC et 3ème Adjoint au Maire de la Commune de Maroua 3. 
S’agissant de l’avenir de notre pays, je suis optimiste et souhaite que cette élection se déroule dans une atmosphère de calme, malgré le contexte actuel. Je reste convaincu que l’Etat a pris toutes les mesures nécessaires pour que les élections se déroulent sans incident majeur dans l’ensemble du pays. En ce qui concerne la lutte contre la secte Boko Haram particulièrement et les autres formes de terrorismes, la situation est actuellement sous contrôle. Les populations peuvent ainsi rester calmes et compter sur le Chef de l’Etat et les forces de l’ordre et de sécurité qu’il encadre de main de maitre. Ces forces en retour ne ménagent aucun effort pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

6) Un dernier mot à tous les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs ?

Les portes de la MIPROMALO restent ouvertes aux populations à Yaoundé au niveau du siège situé à Nkolbikok au lieu-dit monté du parc national, à côté de MATGENIE. La MIPROMALO est également présente à Bamenda au quartier Makon dans le site de l’IRAD, à Garoua au quartier Sangéré Paul, à Ekondo-Titi et bientôt à Dibombari, Maroua, Bambili, N’Gaoundéré et Mfou. La MIPROMALO est présente au niveau des réseaux sociaux (Facebook, whatsapp, etc) et son site web est www.mipromalo.cm.

 

11 octobre 2018

Construction de la route Mbere-Ngaoundéré (89 km) La réception définitive est prononcée

 

Les travaux d’aménagement de la route Mbéré-Ngaoundéré, longue de 89 km dans l’Adamaoua, ont été réceptionnés définitivement les 1er et 2 octobre 2018, à l’issue d’une visite d’inspection interministérielle et en présence des représentants de l’entreprise chargée des travaux.

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A la suite du constat effectué par l’équipe composée des responsables des Ministères des Travaux publics, de l’Economie, la Planification et de l’Aménagement du Territoire, des Marchés publics, de la Cellule Banque Africaine de Développement-Banque Mondiale et du Laboratoire National du Génie civil, la commission a prononcé la réception définitive de ces prestations réalisées à hauteur de 41. 425. 436. 802,36 F CFA, financés par le Gouvernement camerounais et la Banque mondiale. La Mission de contrôle Egis International/Egis Cameroun chargée du contrôle et de la surveillance des prestations, a travaillé pour 1. 577. 043. 209 F CFA déboursés par le Gouvernement camerounais et la Banque mondiale.

La commission a en effet procédé les 1er et 2 octobre derniers, à la visite du chantier de façon générale en partant de Ngaoundéré à Mbéré puis s’est arrêté sur plusieurs points singuliers sur le chemin retour de Mbéré à Ngaoundéré. Y faisant suite, et en application des dispositions de l’article 42.1 du CCAG, elle s’est rassurée que toutes les malfaçons relevées par la mission de contrôle et notifiées à l’entreprise ont été corrigées. Les installations de l’entreprise tout comme la carrière ont été visitées afin de constater la clôture environnementale du chantier qui sur ce volet a permis de planter 120 arbres; d’aménager 8 km d’accès à des sites touristiques ; de construire 1500 m de murs de protection de cour d’école et la construction de 30 dalles de séchage de produits agricoles.

Les travaux réalisés sur la troisième section de la route Garoua_boulai – Ngaoundéré sont complètement achevés. Concrètement, le groupement Andrade/Gutierrez, chargé de l’exécution de la construction de l’axe Mbéré-Ngaoundéré a procédé à  l’aménagement de la route en route bitumée sur 89 km avec une chaussée de 7 m de large avec deux accotements de 1,5 m chacun et la construction des dalots en béton armé. Pour cette route bitumée, l’entreprise y a posé une couche de forme de 30 cm en grave latéritique naturelle; une Couche de fondation de 30 cm en grave latéritique naturelle; une couche de base de 20 cm en grave concassée 0/31.5 ; une couche de roulement de 5 cm en béton bitumineux; des accotements revêtus par un enduit superficiel. En respect aux exigences du code de la route, l’on a pu noter que la pose de la signalisation verticale et horizontale tout comme l’aménagement du rond-point de Ngaoundéré et  la construction des ouvrages d’assainissement (avec engazonnement des talus de grande hauteur) ont été réalisés. S’agissant de la construction des ouvrages d’art de longueur, on retrouve au Point kilométrique 226 + 600 un point de 46 mètres linéaires sur la Vina, un autre au Point kilométrique 163+999 long de 16 ml sur le Mayo Bali bis et enfin, le dernier au niveau de Djouroum, long de 16 ml au Point kilométrique 222 + 671.

Selon les objectifs assignés à ce projet, il contribuera Contribuer au renforcement de l’intégration économique et de la coopération sous-régionale des pays membres de la CEMAC et de la CEEAC et

au désenclavement des pays de l’hinterland. Un peu plus loin encore, il permettre derenforcer l’union douanière au sein de la CEMAC ; d’améliorer le niveau de service des tronçons de route et de voie ferrées sur les corridors concernés, de lever les entraves à la circulation routière en vue de réduire les coûts généralisés du transport et promouvoir les échanges économiques entre le Cameroun, la RCA et le Tchad. Bien plus, on vise à améliorer la durabilité des investissements par le contrôle des charges à l’essieu  et l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone du projet.

L’aménagement de cette route permettra donc sur le plan économique, de Préserver les investissements déjà réalisés ; de favoriser les échanges avec la République Centrafricaine, le Nigeria et le Tchad et de faciliter le mouvement des personnes et des produits de cette région (élevage). Sur le plan social, on assiste au désenclavement de cette région à forte densité de population et ç la Facilitation du brassage des populations. Le plan politique verra le renforcement de l’unité nationale par l’établissement des liaisons permanentes avec le Sud Cameroun et une meilleure répartition des investissements  routiers sur l’étendue du territoire national.
28 septembre 2018

Région du Centre: deux nouveaux palais de justice en construction

justice 

Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général du ministère de la Justice, a visité les chantiers à Nanga-Eboko et Mbalmayo.

Au centre-ville de Nanga-Eboko (Haute- Sanaga), le contraste est saisissant. Il y a d’une part le rustique hangar aménagé en salle d’audience et la vieille bâtisse coloniale qui fait office de palais de justice du coin. Et d’autre part, le chantier futuriste du nouveau palais de justice de cette ville.

C’est ce bâtiment imposant que Fonkwe Joseph Fongang, secrétaire général du ministère de la Justice a visité, mardi 25 septembre dernier, au nom du ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux.

« Les deux derniers niveaux (le troisième et le deuxième étages) sont déjà achevés », renseigne l’entrepreneur, Centrale d’achat du sud. Le rez-de-jardin, le rez-de-chaussée et le premier étage sont encore en travaux.

A terme, ce sont 70 bureaux qui sont attendus. Le chantier affiche un taux d’avancement de travaux de 50,48%. Non loin de là, il est aussi prévu la construction d’une salle d’audience en plein pied sur près de 800 m 2.

Elle sera érigée sur le site de ce qui en tient lieu. A Mbalmayo (Nyong-et-So’o), hier mercredi 26 septembre, Fonkwe Joseph Fongang a constaté que c’est plutôt la salle d’audience qui est déjà presque livrée.

L’autre bâtiment qui devrait abriter les services du président du tribunal de grande instance et ceux du procureur de la République est déjà sorti de terre. Il aura 46 bureaux et 8 blocs latrine. « Les travaux de l’ensemble du marché seront livrés avant la fin d’année 2018 », a rassuré Christian Chekam Souleynamou, le chef de l’entreprise CSC Business.

Si le marché du palais de justice de Nanga- Eboko revient à 1,694 milliard de F, celui de Mbalmayo coûtera jusqu’à présent 673 millions de F.

18 septembre 2018

Thierry Ntamack, réalisateur : « J’ai tenu à présenter des modèles pour notre société »

ntamack

Le casting de votre dernier film, « Le serpent de bronze » affiche des comédiens comme Gohou de la Côte d’Ivoire et Souké et Siriki du Burkina Faso. Pourquoi était-ce important de les avoir sur ce projet ?

J’avoue qu’au départ, j’ai pensé que ma démarche vers ces acteurs célèbres dans le domaine du cinéma africain allait être très difficile. A ma grande surprise, il n’en était rien. Ce sont des professionnels et le sujet les a intéressés. Ils ne m’avaient jamais vu avant mais ils connaissaient déjà mon travail, que ce soit « Le Blanc d’Eyenga 1 et 2 », « La patrie d’abord !!! », qui a été projeté au Cameroun mais aussi à l’international, notamment au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Ils ont eu le temps de se renseigner et de se rendre compte du professionnalisme avec lequel nous travaillons malgré le manque de moyens. Ils ont également perdu des êtres chers, car la réalité que nous vivons dans nos hôpitaux à Douala ou à Yaoundé est la même dans leurs pays. Le film est devenu un projet panafricain, qui a fédéré des talents d’un peu partout sur le continent, comme du Togo, du Nigeria et de la Centrafrique. Pour Gohou, Souke et Siriki, les rôles étaient taillés sur mesure.

Après « La patrie d’abord !!! » vous revenez avec un film qui encourage la dévotion à sa nation. Cette idée semble vous intéresser particulièrement…

En tant que cinéaste, je pense que l’un des plus gros problèmes que nous avons dans notre pays c’est le manque de patriotisme. J’ai tenu à présenter des modèles pour notre société, des gens qui sont prêts à donner leur vie pour les autres. Et aborder le cadre de la médecine me permettait de dévoiler ce médecin qui a vraiment existé, qui est jeune, qui est mort à la trentaine parce qu’il s’est consacré à sa profession. En racontant son histoire, j’ai pu brandir le patriotisme de manière plus concrète. En mêlant fiction et réalité, j’ai pu rendre hommage au Dr Ben Fayçal. Il est mort en donnant sa vie pour ses malades. Je souhaite influencer davantage les Camerounais, et particulièrement ma génération. Nous avons une belle patrie, et nous devons tout faire pour ne pas la perdre. Il nous faut garder la paix et redorer notre blason grâce aux valeurs de respect, d’amour pour les autres.

Pour financer vos films, vous avez souvent eu recours au financement participatif et à d’autres méthodes expérimentales. Etes vous parvenu à trouver un équilibre pour financer vos films ?

Le financement participatif n’a jamais marché en réalité, et à présent je me trouve obligé de m’endetter pour pouvoir faire des films. Cette situation a tendance à nous mener au découragement, sans compter la piraterie qui est ambiante, le manque criard de salles de cinéma, une distribution inexistante. C’est à nous de trouver les moyens pour faire des repérages, tournages, montages, et même la sortie en salle. Il y a quelques entreprises qui essayent de donner un coup de main, mais cela reste très faible car le cinéma coûte cher. En plus, faire venir des acteurs de l’extérieur c’est encore plus complexe. Cela nous donne l’opportunité de saluer les mécènes qui croient en nous, qui nous aident matériellement et financièrement.

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18 septembre 2018

Tourisme: le Nord améliore son offre

mintoul

 

Le ministre d’Etat ministre du Tourisme et des Loisirs a inauguré de nouveaux investissements la semaine dernière pour doper l'attractivité du secteur dans la région.

Journée surchargée pour le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des loisirs, Bello Bouba Maigari, lundi dernier dans la région du Nord. Le programme de la visite de travail du Mintoul dans cette partie du pays a commencé par Garoua, où il a procédé à l’inauguration de la nouvelle délégation régionale du Tourisme et des Loisirs du Nord.

Un joyau architectural R+1, avec une bâtisse moderne dotée de services plus fonctionnels. Pour apprécier le travail de l’entreprise ayant bâti l'édifice, Bello Bouba Maigari a visité chaque coin et recoin de l’infrastructure. Ensuite, il s’est rendu dans la salle de réunion, pour y ouvrir officiellement le « séminaire sur l’accueil, l’hygiène, les techniques de service et la sécurité des touristes pour la région du Nord ».

Un séminaire qui rentre dans le cadre du renforcement des capacités du personnel hôtelier et touristique du Nord, pour l’encadrement des étrangers qui vont séjourner dans la région pendant la CAN 2019 au Cameroun. « Il est clair qu’il ne saurait avoir de service de qualité sans personnel de qualité », dira le ministre d’Etat dès l’entame de son discours de circonstance. Pour Bello Bouba Maigari, il est temps de mettre un terme à « l’amateurisme qui sévit dans le secteur touristique pour s’arrimer aux standards internationaux ».

D’où l’objectif de ce séminaire qui vise à doter les professionnels du domaine « de connaissances plus efficientes ». Une cérémonie d’inauguration appelant une autre, le Mintoul est allé sur « le Mont des oliviers » à Bockle, dans l’arrondissement de Garoua III, pour inaugurer le site touristique des berges de la Bénoué. Ici, il s’agit d’un cadre d’accueil et de distraction bâti au bord du fleuve de la Bénoué, pour des randonnées touristiques.

Un espace de loisirs qui a été rétrocédé à la commune de Garoua III pour sa gestion. Ensuite, le cap a été mis sur la ville de Lagdo, située à une soixantaine de Km de Garoua.

Dans cette ville balnéaire, le Mintoul a procédé à l’inauguration de la Station nautique de Lagdo, située à l’entrée de la ville. Une station composée de deux bâtiments, avec une plage artificielle aménagée. Au cours de cette cérémonie, l’on a remarqué une forte mobilisation des populations riveraines, venues remercier les pouvoirs publics pour cette réalisation inédite.comprend un abattoir industriel et un entrepôt frigorifique. L’abattoir industriel est construit sur une superficie de 1500 m2 et dispose d’un parc d’attente des animaux d’une capacité de stockage de 2000 bovins destinés à l’inspection ante mortern ; un parc intérieur d’une capacité de 500 bovins destinés à l’abattage des animaux sains ; une salle de traitement des abats et sous–produits ; deux chambres de ressuyage de capacité de 250 têtes ; d’une salle d’expédition des produits et de deux chambres froides de conservation des abats blancs et rouges, entre autres.

17 septembre 2018

Formation aux métiers: Nanga-Eboko aura son centre bientôt

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La cérémonie de pose de la première pierre de ladite institution a été présidée vendredi dernier par Zacharie Perevet, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, représentant personnel du Premier ministre.

Le paysage urbain de Nanga-Eboko dans le département de la Haute-Sanaga, région du Centre va bientôt s’enrichir d’un Centre de formation aux métiers. La cérémonie de pose de la première pierre présidée au nom du Premier ministre, chef du gouvernement, par Zacharie Perevet, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) s’est déroulée vendredi dernier.

C’était en présence de Bidoung Mkpatt, ministre des Sports et de l’Education physique. Les études préalables déjà effectuées, le futur Centre de formation aux métiers (Cfm) de Nanga-Eboko sera bâti sur une superficie de 3000m2 sur le site de l’actuel Sar/Sm.

Après inauguration, il formera des apprenants dans les métiers de la chaîne du bois, en mécanique automobile, soudure, fabrication mécanique, réparation des engins agricoles, mais aussi aux métiers des Technologies de l’information et de la communication et à la plomberie. Un vaste chantier que devra matérialiser Kuhn international project en 18 mois. 

A travers cet important projet de développement des compétences, Zacharie Perevet a magnifié la constante sollicitude du chef de l’Etat à l’endroit de la jeunesse en général et celle du département de la Haute-Sanaga en particulier. Le représentant du chef du gouvernement a par ailleurs souligné la  bonne santé de l’axe Yaoundé-Vienne.

En effet, le financement du futur Cfm de Nanga-Eboko est la résultante d’un prêt concessionnel du gouvernement autrichien à travers la Raiffeisen Bank International. Obtenu le 11 septembre 2017, il est d’une valeur de 5 millions d’euros (soit plus de 3,2 milliards F.).

Après Sangmélima, Limbe, Douala, Nkongsamba, Bandjoun, Ebebda, Maroua, Nanga-Eboko est la huitième initiative en matière de mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de développement et de diversification de l’offre de formation professionnelle.

 

6 septembre 2018

Financement des projets agricoles: déjà 215 chèques services distribués

Michèle Fogang- Cameroon-Tribune

 

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Le comité de gestion du projet y relatif a évalué récemment à Yaoundé, le déroulement les activités menées tout en étudiant 60 nouvelles demandes.

Le comité de gestion du dispositif « chèque service » du Programme d’appui aux petites et moyennes entreprises agricoles et agroalimentaires, s’est réuni le 30 août dernier à Yaoundé pour sa troisième session. Pour la circonstance l’instance a examiné 60 demandes de chèques service issues des Petites et moyennes entreprises des secteurs agricoles, industriels et cosmétiques.

Mais aussi, il a été question du bilan depuis le lancement des activités du Programme. « Nous avons procédé à la distribution de 215 chèques services estimés à 127,36 millions de F à 150 entreprises demandeuses », a affirmé Joseph Tchana, coordonnateur national du PMEAA. Une opération qui a coûté près de 200 millions de F sur les 312 millions de F alloués au programme pour son mandat démarré en 2016. 

Le dispositif « chèque service » est un système qui consiste à renforcer les capacités techniques des PME dans le secteur agricole et agroindustriel. Des chèques destinés au financement des consultants chargés de leur transmettre des connaissances dans le montage du business plan, le marketing, la gestion managériale et financière ainsi que la recherche de financement.

Pour recevoir la formation dont elle a besoin, l’entreprise doit verser 10%, le programme lui contribue à hauteur 90% correspondant au chèque que l’entreprise va à son tour  remettre au consultant après service. En fin 2018, le projet clôturera sa première phase. Et comme l’a indiqué le coordonnateur, une seconde phase sera lancée en 2019.

 

28 août 2018

Construction Phase2 de l’Entrée Est de la ville de Douala : Le Ministre des Travaux publics reçoit l’entreprise adjudicaire

 

Le Ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a reçu en audience le 27 août dernier, LI GE qui est en effet le Directeur général de la filiale camerounaise du Groupement chinois WEHAI INTERNATIONAL ECONOMIC AND TECHNICAL COOPERATIVE CO LTD/CHINA RAILWAY 14 TH BUREAU GROUP CO LTD (WEITC/CRCC14), adjudicataire des travaux d’aménagement de la deuxième phase de l’Entrée Est de la ville de Douala. Outre la prise de contact, quelques recommandations ont été formulées.

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La première prise de contact entre le groupement chinois WEITC/CRCC14 et le maître d’ouvrage a eu lieu hier, 27 août 2018 à la salle des réunions du 12ème étage de l’Immeuble de l’émergence à 8 heures précises. L’entreprise chinoise WEITC/CRCC14, sélectionnée récemment pour réaliser la deuxième phase des travaux d’aménagement de l’entrée Est de la ville de Douala était représentée par Monsieur LI GE, Directeur Général de la filiale camerounaise de ce groupement. Il ressort de cette concertation que le début de la mobilisation de l’entreprise adjudicataire est en cours sur le terrain et que le démarrage des travaux d’aménagement de cette route est imminent.
Le Ministre des Travaux publics accompagné pour la circonstance du Secrétaire d’Etat, auprès du Ministre des Travaux publics chargé des Routes, Armand NDJODOM, du Secrétaire Général, Urbain Noel EBANG MVE et du Directeur Général des Travaux d’Infrastructures Guy Daniel ABOUNA ZOA a tenu à rassurer l’entreprise de l’accompagnement de son département ministériel dans la réalisation des travaux de cette route hautement stratégique dans les délais contractuels. Outre cette assurance, il a recommandé à l’entreprise d’accélérer le processus de mobilisation sur le terrain compte tenu de l’urgence liée au délai butoir de livraison des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations. De plus, il a prescrit l’achèvement des travaux de chaussées de six (06) voies sur un linéaire de 9 kilomètres au plus tard le 31 mars 2019.
La descente d’une équipe sur le terrain est prévue dès la semaine prochaine pour une évaluation des travaux de démarrage. Au terme de cette audience, le Directeur Général LI GE a tenu à remercier le gouvernement camerounais pour cette marque de confiance suite à l’attribution de ce projet d’envergure qui est une grande première pour son entreprise ainsi que pour l’accueil à eux réservé. La deuxième phase des travaux d’aménagement de l’accès Est de la ville de Douala concerne l’élargissement de la chaussée du PK10+200 au PK19+200 (pont sur la Dibamba) en une chaussée à six (06) voies, soit un linéaire de 9 kilomètres x 3. Outre l’élargissement, la consistance des travaux comprend la construction de cinq (05) giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement, l’éclairage public et le mobilier urbain.
24 août 2018

Emmanuel Nganou Djoumessi face à la presse

Le Ministre des Travaux Publics a donné un important point de presse, le  jeudi 23 août 2018. C’était dans la salle de conférence de l’immeuble ministériel n°2 abritant ses services, en présence du Ministre de la Communication M. Issa TCHIROMA BAKARY, du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux Publics chargé des Routes, M. Armand NDJODOM et de nombreux journalistes.

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L’objet de cette communication portait sur les projets d’infrastructures routières et ouvrages d’art en cours d’aménagement dans la ville de Douala.

Monsieur Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a également saisi cette opportunité pour éclairer l’opinion publique sur une polémique artificielle créée et entretenue par certains organes de presse, au sujet de l’attribution du marché des travaux de la phase 2 de la reconstruction de l’entrée Est de Douala.

Pour la bonne information des uns et des autres, nous publions en intégralité et dans ses versions française et anglaise, le propos liminaire de circonstance du Ministre des Travaux Publics.

 

 

 

 

-   « Monsieur le Ministre de la Communication ;

-  Monsieur le Directeur Central/Radio de la CRTV ;

-   Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Entreprises de Communication ;

-   Mesdames et Messieurs les Directeurs de Publications ;

-   Mesdames et Messieurs les Journalistes ;

-   Mesdames et Messieurs, chers Participants.

Je vous souhaite la bienvenue au Ministère des Travaux Publics et vous remercie pour vos présences respectives, à ce rendez-vous d’échanges ; je joins à mes remerciements ceux du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux Publics, chargé des Routes et de toutes les équipes du Ministère des Travaux Publics.

En particulier, Monsieur le Ministre de la Communication, je voudrais vous dire ma reconnaissance pour votre engagement tenace à faire valoir la vérité sur les constructions mensongères, à lutter contre les pratiques honteuses qui nuisent à l’honneur de la profession de journaliste ; lequel engagement donne lieu à cette importante mobilisation du monde des médias, pour une participation massive à ce point de presse.

Davantage, Mesdames et Messieurs les Directeurs de Publication, Mesdames et Messieurs les Journalistes, je tiens, derechef, à vous rassurer que vous trouverez toujours, auprès de moi et de tout autre membre des équipes du Ministère des Travaux Publics, toute la disponibilité et les prédispositions indispensables à l’accomplissement honorable de votre noble devoir d’informer, de votre exaltante mission de construire une opinion saine, dépouillée des préjugés, des à priori, une opinion assise sur des faits, sur les réalités palpables, non sur les présomptions ; car, comme vous le dites, les faits sont sacrés.

Par conséquent, au Ministère des Travaux Publics, vous aurez chaque fois que demandée, l’opportunité de vérifier, de recouper, pour mieux informer.

Monsieur le Ministre,

⏺  Mesdames et Messieurs les  professionnels de la communication,

L’instruction d’une route émergée comme un besoin se fait dans un bureau ; mais, c’est sur un site qu’elle se construit. Ainsi, s’expliquent les descentes, les visites de chantiers que nous menons pour identifier d’éventuels écueils avec les équipes-projets, à l’effet de les lever. Ces visites de chantiers qui donnent à évaluer le niveau de mobilisation des entreprises et des Missions de Contrôle sur les nombreux chantiers de construction et d’entretien des infrastructures routières et d’ouvrages d’art, engendrent des orientations nouvelles, impulsent le rendement des entreprises et contribuent à relever la performance des équipes-projets.

Ainsi, avons-nous apprécié les avancées enregistrées sur les chantiers routiers emblématiques de la ville de Douala que sont les projets structurants des Entrées Est et Ouest, ainsi que  du deuxième pont sur le Wouri et ses aménagements connexes.

Il s’agit là des chantiers du Programme Politique des « Grandes Réalisations » qu’il importe de consigner désormais comme des « Grandes Réussites ».

Compte tenu de l’importance que Monsieur le Président de la République, Son Excellence PAUL BIYA a accordée à l’achèvement de ces travaux dans les délais impartis, dont certains résultent de Son engagement international, j’ai tenu à vous rencontrer afin de partager avec vous les évolutions de ces chantiers, les éventuels défis ou challenges, pour éloigner des opinions plurielles, parfois assises sur un déficit d’information.

Du reste, il importe de rappeler que, afin d’assurer la continuité et garantir la compétitivité de la chaîne de transport tant au niveau national que sous régional sur les corridors Douala-Ndjaména et Douala-Bangui, d’améliorer la capacité de production de l’outil industriel installé à Douala, ainsi que de garantir l’accès, sans encombre, à cette même ville, le Gouvernement, sous la très haute impulsion du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA, a décidé du redimensionnement des entrées Est  (10,200 km + 9 km) et Ouest (8 km + 5 km) de cette ville ; puis, de la construction d’un deuxième pont sur le Wouri. Ces projets bénéficient du soutien financier de l’Agence Française de Développement, pour lequel, je tiens à renouveler à la France, au nom du Gouvernement, notre gratitude pour son engagement, sans cesse croissant, à nos efforts de développement.

Visant le même objectif, les travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri à Douala, quant à eux, ont été entrepris pour un coût contractuel de base de 106 053 374 211 F CFA, y compris les prestations de l’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage (3 439 241 361 F CFA TTC) et l’Assistance Géotechnique à la Maîtrise d’Ouvrage (1 741 262 193 F CFA TTC). A date, le taux global d’exécution est de 94,73% ; la fin contractuelle des travaux est fixée au 19 septembre 2018. Le deuxième pont sur le Wouri est un ouvrage futuriste comprenant un viaduc routier de 756m/L et un viaduc ferroviaire de 746m/L. Il constitue par ailleurs, une attraction touristique.

Sa fonctionnalité et la nécessité de l’exploiter dans un environnement moderne ont généré des aménagements complémentaires pour en faciliter l’accès. Ces prestations complémentaires qui ont bénéficié, tout aussi de l’accompagnement financier de la France, sont évalués à  trente trois milliards huit cent quatre-vingt deux millions quatre cent soixante-six mille neuf cent trente-deux (33 882 466 932) francs. Ce sont les accès, côté Deido et côté Bonaberi, long de 2,7 km. Leur taux d’avancement physique est de 65% contre 45% de consommation des délais. C’est le démarrage anticipé des travaux qui a favorisé cette heureuse évolution.

Mesdames et Messieurs,

Il importe de souligner que les travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri, tout comme ceux des aménagements des entrées Est et Ouest, s’inscrivent dans la stratégie de fluidification de la circulation des personnes et des biens dans la ville de Douala. L’esprit civique des usagers et des citoyens en général, devraient y contribuer.

Les travaux de l’entrée Ouest vont du PK0 + 000 (Carrefour Mairie de Douala 4) au PK13+087 (échangeur de Bekoko).

Lesdits travaux se réalisent tout aussi en 02 phases : la phase 1 porte sur 8 km avec un profil en travers de 02 fois 02 voies avec un terre-plein central ; l’Agence Française Développement y accompagne le Gouvernement pour un coût de travaux et de contrôle de 65 615 598 209 F CFA TTC : les travaux sont exécutés à 94 % ; leur réception provisoire est programmée.

La deuxième phase, qui part du Carrefour rail  Pk8+115 à l’échangeur de Bekoko, bénéficiera de la même consistance des travaux dès la mise en place du financement ; en attendant la chaussée 2 x 1 voie est renforcée.

Pour ce qui est de l’aménagement de l’entrée Est de Douala, la première phase des travaux, déjà achevés, a concerné le PK0+000 (Carrefour des Fleurs) au PK10+200, soit 10,2 kilomètres. Le coût total des travaux pour cette phase est de soixante milliards neuf cent un millions quatre cent soixante-onze mille neuf cent quatre-vingt un (60 901 471 981) francs toutes taxes comprises.  Il est plus aisé désormais de circuler du Carrefour Boko au Carrefour des fleurs.

 

La deuxième phase des travaux de ce projet concerne l’élargissement de la chaussée du PK10+200  au PK19+200 (pont sur la Dibamba)  en une chaussée à six (06) voies, soit un linéaire de 9 kilomètres x 3, de chaussée à aménager. Outre  l’élargissement, la consistance des travaux comprend la construction de cinq (05) giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement. L’éclairage public et le mobilier urbain sont pris en compte.

Les travaux de la phase 2 de l’entrée Est de Douala viennent d’être attribués, pour un coût de 33 144 718 233 F CFA, au Groupement WEHAI INTERNATIONAL ECONOMIC AND TECHNICAL COOPERATIVE CO LTD/CHINA RAILWAY 14 TH BUREAU GROUP CO LTD (WEITC/CRCC14) ; les travaux devraient démarrer, sans autre délai, dès que le Maître d’Œuvre sera choisie par le Ministre Délégué à la Présidence, chargé des Marchés Publics.

Sans doute convient-il de vous faire connaître, qu’à l’issue de l’Appel d’Offres, 16 propositions financières ont été faites, allant de 26 107 203 460 F CFA à 43 920 026 485 F CFA TTC. Les offres sont les suivantes :

Soumissionnaire

Montant TTC

Montant après rabais et corriger lors de l’analyse financière

01

CR 20

26 107 203 460 FCFA

 

02

SINOHYDRO

27 137 617 577 FCFA

 

03

KAYSON COMPANY

42 977 264 073 FCFA

 

04

CSCEC

(rabais 3,5%) 35 712 780 424 FCFA

34 157 285 986

05

WIETC/CRCC14

(rabais 3,5%) 34 515 176 642 FCFA

33 144 718 233

06

CCCC

32 939 513 834 FCFA

 

07

XINJIANG COMMUNICATION

29 549 717 601 FCFA

 

08

HUMAN ROAD AND BRIDGE

37 448 377 348 FCFA

 

09

GPT YENIGUN/ENER

26 558 039 437 FCFA

 

10

ARAB CONTRACTOR

42 436 055 145 FCFA

 

11

CMEC

36 697 385 739 FCFA

 

12

GPT CONPAT/GRMO/GEDI/VA VINI/NOBILE

(rabais 3%) 39 841 013 183 FCFA

 

13

SOYUROUBAT

36 891 092 463 FCFA

 

14

ESER

42 901 664 900 FCFA

 

15

GPT SOBM/CONNER

(rabais 4%) 43 920 026 488 FCFA

 

16

ZCCC/ZCCCC

(Rabais 4,3%) 37 758 148 920 FCFA

 

36 134 549 657

 

ü  Monsieur le Ministre de la Communication ;

ü  Monsieur le Directeur Central/Radio de la CRTV ;

ü  Mesdames et Messieurs les Directeurs de Publication,

ü  Mesdames et Messieurs les Journalistes.

 

Permettez-moi de m’appesantir sur les travaux de la deuxième phase de l’entrée Est de Douala.

Comme vous le savez, le complexe sportif de Japoma abritera les compétitions de la CAN TOTAL de juin 2019. Conformément aux engagements du Chef de l’Etat, Son excellence Monsieur PAUL BIYA, toutes les infrastructures d’accueil et d’approches doivent être livrées, dans le respect du calendrier convenu avec les instances d’organisation.

En effet, au lendemain de la réception générale des travaux de la première phase, intervenue le 16 mars 2018, le Maître d’Ouvrage, Ministre des Travaux Publics a saisi le Ministre Délégué à la Présidence, chargé des Marchés Publics d’un dossier d’Appel d’Offres, en vue de la sélection d’une entreprise des travaux devant aménager cette importante section de route, dans un esprit de continuité et de capitalisation des effets induits des travaux de la première phase ; en même temps, des entretiens étaient engagés avec le potentiel partenaire financier l’Agence Française de Développement, pour un éventuel accompagnement financier. Cependant, avec les ajustements des calendriers de livraisons des infrastructures routières dédiées, il a été rendu incontournable de livrer, au plus tard le 31 mars 2019, une chaussée 3 x 2 voies, avec ses aménagements de fonctionnalité, pour desservir le complexe sportif de Japoma. L’urgence entourant désormais l’exécution de ces travaux a fondé le recours au mode de commande publique qui sied le mieux.

Par conséquent, j’ai demandé au Ministre Délégué à la Présidence, chargé des Marchés Publics de bien vouloir acter pour une entente directe, l’on dira, contrat de gré à gré au bénéfice du Groupement RAZEL-BEC/RAZEL CAMEROUN ; ceci, pour au moins 04 raisons :

 

1.        Il faut livrer une chaussée avec des aménagements de fonctionnalité de 3 x 2 voies, devant desservir le complexe sportif de Japoma, au plus tard le 31 mars 2018 ; d’où l’urgence.

 

2.        Le Groupement RAZEL-BEC/RAZEL CAMEROUN qui a réalisé les travaux de la première phase, dont la réception générale a été prononcée le 16 mars 2018 est encore mobilisé sur le site ; il y conduit des travaux de remplacement d’une batterie de 04 buses par un dalot triple ; ces derniers travaux résultent d’un contrat de gré à gré, accordé par le MINMAP.

 

3.        Ledit Groupement exploite, non loin du site, une carrière de pierres ; donc les agrégats seront disponibles dès le début des travaux, donnant lieu à un gain dans les délais de traitement des différentes couches de chaussées.

 

4.       Ledit Groupement qui a réalisé les travaux de première phase devrait proposer des prix unitaires de même ordre ; car, agissant dans le même environnement économique, étant entendu que son prix d’installation et de mobilisation serait maitrisé.

 

Il ne devrait pas facturer son installation et sa mobilisation, comme le ferait une entreprise qui s’installe à titre initial.

S’agissant de l’allocation de 42 865 502 437 F CFA, c’est l’estimation financière résultant des études techniques ; elle ne saurait être le coût des travaux, dès lors qu’il ne s’agit pas d’un marché à prix forfaitaire ; mais, d’un contrat à prix unitaire. Dans ce cas, l’entreprise fait sa proposition financière qui est examinée par les Commissions compétentes. Les projections financières font l’objet d’optimisation ; lesquelles appréhendent les coûts unitaires et l’environnement économique des travaux pour maîtriser les coûts à des seuils compatibles avec les débouchés secs.

C’est dire que le montant de 42 865 502 437 F CFA ne saurait être le coût des travaux, puisqu’il n’a été connu d’aucune Commission d’analyse et d’évaluation compétente ; bien plus, il ne résulte d’aucune proposition d’entreprise.

 

Monsieur le Ministre de la Communication ;

Mesdames et Messieurs les Professionnels de la Communication.

La brève revue à laquelle je viens de procéder, démontre à suffisance que les travaux d’infrastructures routières en cours dans la ville de Douala s’exécutent au mieux des attentes des bénéficiaires, pour concrétiser les engagements politiques du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Paul BIYA. La transformation infrastructurelle impulsée par l’achèvement de ces travaux donne à reconnaitre notre marche irréversible vers une économie de croissance durable et soutenue.

Je n’ai pas la prétention d’avoir abordé toutes les préoccupations. Aussi, je me tiens à vous pour davantage d’informations.

Quoiqu’il en soit, nous comptons sur votre intermédiation, pour faire connaître à tous que la politique des « Grandes Réalisations » de Monsieur le Président la République a un ancrage profond dans la ville de Douala.

Je vous remercie de votre bienveillante attention./ »

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Ô cameroun !
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