L'Université de Maroua: à l’ère de la gouvernance numérique
| 26-10-2016 11:08
Les TIC sont au centre des outils sur lesquelles l’institution compte innover pour assurer les bonnes conditions d’apprentissage aux étudiants.
« Dès cette année académique, fréquenter à Maroua ne sera plus un handicap. Grâce aux TIC, nous comptons mettre à la disposition des enseignants et des étudiants des cours de qualité des universités de référence au niveau mondial pour faciliter l’apprentissage». Cette déclaration du Pr Ako Edward Oben, recteur de l’Université de Maroua, témoigne à suffisance l’élan avec lequel cette institution veut écrire des pages en or dans l’univers académique.
En effet, quand le 27 septembre dernier, jour de rentrée académique, le Pr Benoît Loura, vice-recteur chargé des enseignements, de la professionnalisation et du développement des TIC, a fait le tour des amphis, question de vérifier l’effectivité de la rentrée, il est rentré dans son bureau satisfait. D’après son constat les enseignants et les étudiants ont répondu présents.
Quand le reporter de CT s’est rendu au campus dénommé « Collège de l’Espoir », situé à l’entrée de la ville de Maroua, l’ambiance était studieuse. Dans cet ancien collège privé, l’ENS a concentré l’essentiel de ses activités pédagogiques. Mais sur les autres sites du Lycée classique ou du lieu-dit « 400 places » de Pitoaré, les cours lancés depuis le 27 septembre gagnent en intensité. Toutefois, ce n’est pas encore le cas pour les étudiants des premières années des facultés et des grandes écoles. Les « bleus » sont encore dans les rangs à l’effet de boucler les préinscriptions. Tout cela en attendant la cérémonie solennelle de la rentrée académique qui ne va pas tarder.
À l’ISS, baptisé « l’Ecole des Ingénieurs », la rentrée académique est aussi effective depuis le 27 septembre. Dans la filière sciences sociales pour le développement (Scisod) par exemple, les étudiants finissants disent que les premiers contrôles continus sont déjà annoncés. « Nous sommes déjà avancés en matière de cours, non seulement nous sommes en plein dans les travaux personnels de l’étudiant, mais les enseignants ont déjà annoncé les évaluations. C’est dire que la machine tourne déjà en plein régime », indique Abagar Ngaya, le délégué de master II Scisod. Dans les facultés, c’est la même ambiance. Mais une chose à signaler, tous les étudiants sont à l’attente des listes de la prime d’excellence du chef de l’Etat. « Cet argent nous permettra de payer notre pension », déclare Bienvenu Tchoubwé, étudiant.