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3 mars 2017

Poste de contrôle frontalier de Ntam: l’infrastructure prend corps

Economie

MESSI BALA | 03-03-2017 12:08

 

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 La livraison des travaux de la première phase, évalués à 5 milliards de F, est prévue en août prochain.

La construction du Poste de contrôle unique frontalier (PCUF) de Ntam, à l’un des points de passage terrestre de la longue frontière Cameroun-Congo (plus de 500 km), prend corps. « En janvier 2016 quand je suis venu en tournée de prise de contact et d’animation socio-économique dans ce village de l’arrondissement de Ngoyla, c’était un vaste espace vide », se souvient Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est. Mardi 28 février dernier, c’est une dizaine de bâtiments qui se dressait devant l’autorité administrative. Le rez-de-chaussée du bâtiment central, d’une superficie de 1 100 m², attend les deux niveaux supplémentaires qu’il doit porter. Cependant, ses deux ailes devant abriter les services respectifs de chaque pays sont bien visibles.
La vocation du PCUF est de simplifier les formalités de contrôle et de réduire les délais d’attente aux frontières pour les marchandises et les personnes entre le Congo et le Cameroun. Mais aussi de favoriser la prévention des pratiques illicites (par exemple la contrebande ou le commerce informel). Le PCUF est appelé à renforcer aussi l’efficacité des services douaniers et des autres agences gouvernementales en évitant les doublons inutiles au niveau des formalités, en favorisant la coopération, le partage des informations et des données commerciales tout en permettant une meilleure utilisation des ressources. Il est ainsi prévu des logements d’astreinte pour tous les fonctionnaires.
Le chantier du PCUF entre dans le cadre de l’aménagement de la route Ketta (Congo) -Djoum (Cameroun) et du projet de facilitation du transport sur le corridor Brazzaville-Yaoundé. Un linéaire de 504,5 km qui va libérer le potentiel agricole, minier et touristique de cette vaste localité forestière, tout en contribuant à l’amélioration de la vitesse moyenne de parcours des véhicules augmentée de 50 Km/h au moins pour les poids lourds  et un peu plus pour les plus légers. Ce projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, a reçu le financement de la Banque africaine de développement et des deux Etats.
Partiellement, c’est en raison « du retard dans le déblocage des fonds de contrepartie par les Etats que le chantier a connu un arrêt », selon la mission de contrôle. Heureusement, tout est rentré dans l’ordre avec le paiement des premiers décomptes par le Congo en décembre 2016 et le Cameroun en février dernier. Le représentant de Sinohydro, l’entrepreneur chinois du chantier, a promis au gouverneur que les travaux redémarrent en ce début du mois de mars. Ils doivent être livrés en août prochain.
 

Birama Dembélé: « Il y a eu des problèmes de communication »

Chef de la mission de contrôle

Quel est l’état d’avancement des travaux de poste de contrôle frontalier du Ntam ?
Le chantier est un complexe constitué de plusieurs bâtiments et d’un aménagement qui concerne le poste de contrôle. En plus de voies interne de circulation. En ce qui concerne les bâtiments, il y a un bâtiment à étage R+1. Il y a deux magasins de stockage, l’un pour la partie congolaise et l’autre pour la partie camerounaise. Il y a un logement d’astreinte. On aura dix logements. Il y aura également l’infirmerie, le poste  local de fourrière, le poste de sécurité. Il y aura aussi un parking de poids lourds  de 1 800 m², une aire de stationnement pour véhicules légers, 700 m², une clôture grillagée haute de trois mètres et d’un linéaire de 1200 m. Une guérite 2 m x 2 m
Que reste-t-il à faire ?
Nous sommes à la phase 1, pour l’instant. C’est celle-ci qui coûte cinq milliards de F. Pour la phase 2, il y a une étude qui est en train d’être menée. Cette étude se fait de façon parallèle, elle ne fait pas partie de notre marché. Elle va se faire et elle se prépare avec le maître d’ouvrage.
Pourquoi le chantier a-t-il connu des retards ?
Il y a eu d’une part, les problèmes de communication, notamment la transmission des instructions de la maison-mère de l’entreprise chinoise Sinohydro aux employés du chantier. Un interprète est sur place depuis et les travaux se sont accélérés. D’autre part, il y a eu un retard dans le paiement des décomptes. Jusque-là, on a introduit deux décomptes. Le premier, d’une valeur de 800 millions F a été entièrement payé. Il reste à payer le deuxième décompte, de  190 millions F.

 

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