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18 octobre 2016

Poisson à Kribi: la saison est bonne

Pierre Rostand ESSOMBA | 17-10-2016 07:22

 

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Dans tous les marchés de la ville, les prix des produits de mer ont connu une grande baisse.

Il est 9h 30. En cette matinée ensoleillée, le débarcadère de Mboa Manga à Kribi est noir de monde. Près du quai, Martin Yaga, 43 ans, pêcheur artisanal, assis dans un coin, peut enfin se détendre. L’homme vient de passer deux jours et deux nuits en haute mer. Son sourire confirme sa bonne humeur. Il vient d’écouler près de 200 kg de poisson. Bars, soles, carpes, brochets, dorades, crabes et langoustes. Toutes ces variétés témoignent d’une saison florissante du poisson. « De mi-septembre à mars, le produit est disponible en quantité et en qualité », fait savoir Martin Yaga. En fonction de la marée, l’on peut vendre près de 300 kg de poisson. 
Pour ce qui est des prix, ils varient selon les espèces. Les bars, les carpes et les dorades coûtent entre 2000 et 3000 F le kilogramme, chez les pêcheurs. Et 2500, voire 3000 F chez les revendeurs. Ce n’est donc plus  un secret, le prix du poisson a baissé à Kribi. Tout le monde peut désormais en consommer. Dans les marchés de la ville, l’on achète un tas de trois bars moyens à 1200 F. Un kilogramme de crevettes à 4000 F. Le matin, dans les plages, l’on rencontre des femmes portant des cuvettes sur la tête proposant aux passants du poisson. Mercredi et samedi sont jours de grand marché. De 8 h à 17 h, c’est la bonne ambiance dans les différents marchés de poisson à Kribi. Ici, on négocie. Là, on encaisse de l’argent. « Tout le monde trouve son compte. Ma marge bénéficiaire est de 7000 F en moyenne, par jour », dit Martial Koko, revendeur. La marchandise non-écoulée, quant à elle, est conservée dans de grandes chambres froides. Le produit sera tout du moins vendu dans un délai de trois jours. A Mboa Manga, tout comme à Ngoyè ou à Londji, les mini-restaurants se trouvant au bord de l’eau rivalisent d’adresse. Les femmes, spécialistes de la cuisson du poisson à la braise, se frottent les mains. Chacune d’elles a son secret pour élaborer les assaisonnements les plus exquis. Les fins gourmets et les gourmands ont l’embarras du choix. « Je braise le kilogramme de poisson à 1500 F et mon gain varie entre 15 000 F et 50 000 F par jour », déclare Régine Bewingue.

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