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26 avril 2017

Raphaël Manda: pour l’amour de la terre

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DIDDI AISSATOU | 26-04-2017 00:03

 

 Afin d’apporter sa pierre à l’édification de son village natal, cet homme s’investit depuis trois ans dans l’agriculture et l’élevage

 

Cacao-kongossa

Bien qu’il soit né à Yaoundé, Raphaël Manda est attaché à Ngomedzap. Voilà trois ans, il décide d’ouvrir une activité, afin de venir en aide aux jeunes de la localité, terre d’agriculture. En se disant que le meilleur moyen pour y arriver, est de se lancer dans ce créneau. Son initiative commence par la création d’une cacaoyère. Qui mobilise une dizaine d’employés  ainsi qu’un expert. La saison cacaoyère ayant lieu deux fois par an, il faut bien trouver une occupation à ces employés qui se retrouvent désœuvrés. De plus, les revenus générés par la vente du cacao ne suffisent pas à couvrir les charges.

 

C’est ainsi que la porcherie et le poulailler, verront le jour. «Le poulailler à lui seul me permet de couvrir les charges et de payer les employés, ainsi que les saisonniers qui donnent un coup de main durant la saison cacaoyère», confie-t-il. En effet, sa production de volaille se vend à Ngomedzap, Mbalmayo et même à Yaoundé. 


Les employés ont aussi la possibilité de se former. Grâce à l’expert engagé, ils profitent pour tirer des enseignements. A ce jour, ces jeunes planteurs ont la capacité d’aider une truie à mettre bas ou de nourrir des poulets. Son objectif ? Que chacun de ses employés devienne autonome par la suite, en créant sa propre structure. De plus, le promoteur les booste, autant qu’il le peut : «Je leur apprends l’amour du travail, je leur montre qu’il faut apprendre surtout. Avant, il y avait des gens qui disparaissaient, après la paie. Mais, aujourd’hui, ils le font de moins en moins», explique, avec fierté,  ce père de trois enfants.
Cependant, Raphaël Manda ne vit pas que de cette activité. Administrateur civil principal, il passe la semaine dans la capitale et retourne le week-end dans son village. Pour gérer ses sept hectares de plantation et son hectare consacré à l’élevage, il s’appuie sur un directeur avec qui il tient des séances de travail, régulièrement.

Face à ses employés, ce fonctionnaire a toujours une seule exhortation, au bout des lèvres :  «Nous devons créer, innover et travailler, pour rendre notre cadre de vie plus agréable ».

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