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27 avril 2017

Grassphields: la mode façon terroir

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Beatrice NDEBI (stagiaire) | 26-04-2017 23:18

 

Cette marque camerounaise de vêtements et accessoires lancée depuis peu veut s’imposer grâce à son authenticité

 

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Un tableau plein de couleurs vives, majoritairement des figures de l’Ouest-Cameroun. Des imprimés, des articles embellis de tissus pagne tels que le Ndop et le Toghu, étoffes traditionnelles bamiléké. Voilà comment se définit la marque « Grassphields ». Un nom renvoyant au paysage de l’Ouest Cameroun. Mais aussi parce qu’il rappelle les origines du créateur de cette marque. Cedric Debakey est âgé de 21 ans et ingénieur en génie logiciel sorti de l’Institut africain d’informatique (IAI), promotion 2015-2016.
Selon le jeune ingénieur, près de 1000 vêtements sont vendus en moyenne chaque année, taillés dans un style à mi-chemin entre la tradition camerounaise et le modernisme européen. C’est dire que le style « Grassphields » attire de par son originalité et son identité. La clientèle se recrute à travers le monde (France, Belgique, Etats-Unis, Pays Bas….). Ainsi, entre sacs à dos, protège documents, housses pour PC, sacs de voyage et pochettes de sortie pour femmes, « Grassphields » est parvenue à toucher un maximum de jeunes, notamment les femmes. Sa première collection baptisée « Mora » porte essentiellement sur la bagagerie. Pour le jeune ingénieur, au départ cette activité était juste un hobby lui permettant d’avoir de l’argent rapidement. Mais par la suite est née une passion pour la mode et le stylisme, qu’il combine avec la technologie de l’information.


Compte tenu de ses difficultés financières, Cedric Debakey est en pleine conception d’un site Internet. Et entre-temps, il fait porter sa marque par des personnes médiatiquement influentes (Lady Ponce, Locko, Pierre Abena, Tatjana Maul) pour une promotion facile. Etant donné le manque de local, les produits « Grassphields » se vendent pour l’instant à son domicile. Mais « Grassphields » ne s’arrête pas là. Car la marque a une assez bonne visibilité sur les réseaux sociaux avec un bilan de 30.000 abonnés sur Instagram, et 2000 abonnés sur Twitter. Normal alors que « Grassphields » parle de défis à relever : faire en sorte que chaque Africain, Asiatique ou Américain possède un accessoire en tissu Bamiléké. Il faudrait implanter son entreprise au Cameroun et y prendre des racines, participer à des fashion show… Ceci sous le signe de la promotion de la culture de l’Ouest Cameroun, du Cameroun en général et de l’Afrique tout entière. Des perspectives qui ne laissent aucune place au rêve et exigent une certaine application et concentration constante au travail.

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