Le gombo à toutes les sauces

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Patrice MBOSSA | 23-08-2017 11:23

Cette spécialité figure au menu  de  tous les points de restauration, à Mokolo et ses environs

C’est comme s’il existait un lien séculaire entre les populations de Mokolo et le gombo. Autant cette spéculation est densément cultivée dans cette zone, autant elle y est consommée. Que ce soit chez les Mafas, les Mofous, les Galadas, les Hidés, les Kapsikis ou les Maxis-Mabas,  la sauce de gombo est le plat préféré. « Si je tente de ne pas préparer le gombo un jour, c’est que je cherche à  repousser mes clients. Cette spécialité me permet d’augmenter des recettes et d’attirer ma clientèle. A Mokolo, un restaurant qui ne propose pas de gombo doit fermer », confie Maïmouna, tenancière d’un restaurant au centre ville.
Gombo au poisson fumé ou séché. Gombo à la viande fraîche ou fumée. Le  gombo est dans toutes les sauces. Il en est ainsi, aussi bien du gombo frais que du gombo séché. Il est habituellement accompagné du couscous de maïs. Cette spéculation est cultivée dans les bas-fonds et autour des concessions. Il existe du gombo en saison des pluies et en saison sèche, et même en contre-saison. Ce qui justifie la présence de cette spéculation dans les marchés, tout au long de l’année. Il y en a pour toutes les bourses : les tas de 500 F et de 100 F, sont exposés à côté de petites quantités laissées à 50 F,  voire même  25 F. Question de permettre à tout le monde d’en consommer.