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19 avril 2017

Alhadji Oumara: l’apôtre du progrès

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Patrice MBOSSA | 18-04-2017 23:36

 

 Au trône d’un canton d’avenir depuis 2015, cet agriculteur s’applique à rechercher l’épanouissement de ses populations

 

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Ce n’est pas à Fadaré, le village dont il est le chef traditionnel, que nous l’avons rencontré.  C’est plutôt à Maroua, qu’il a accepté de nous accorder quelques minutes de son précieux temps. Alhadji Oumara, cultivateur du coton depuis 1990, est membre de la Conférence nationale des producteurs de coton (CNPC) du Cameroun. En d’autres termes, bien que ce chef traditionnel de 3ème degré soit respecté dans cette filière, il est choisi par ses pairs pour défendre leurs intérêts communs, auprès de la SODECOTON. Et cette activité l’occupe bien et lui donne l’opportunité de se mouvoir, aussi bien dans la région de l’Extrême-Nord que dans le reste du triangle national. Et même au-delà. « J’ai effectué de nombreux voyages d’étude en Afrique de l’Ouest, notamment au Burkina Faso, au Mali, en Côte-d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Togo. J’ai même été hors du continent africain, précisément en France et au Pérou, dans le cadre du partage d’expériences avec les autres producteurs de coton », confie Sa Majesté Alhadji  Oumara, qui règne sur un canton de 8000 âmes.
L’homme est pondéré et très ouvert. Un homme de dialogue et un apôtre du progrès. Des atouts qui ont certainement pesé en sa faveur, lors de son élection au trône le 27 juillet 2015, suite à la mort de son oncle. Face à ses quatre autres concurrents, Sa Majesté Alhadji  Oumara avait obtenu 20 voix des 32 votants. Et depuis lors, son défi majeur, c’est d’amener ses populations à fédérer leurs efforts, en vue d’asseoir les bases du progrès. « La transformation des mentalités est un travail de longue haleine. Mais, je crois que mes administrés sont en train de comprendre le bien-fondé d’un comité de développement. Et je m’attèle à en créer, cette année », révèle-il. Matériellement, ce chef traditionnel né en 1975 à Fadaré, époux de deux femmes et père de huit enfants, n’a rien à envier aux fonctionnaires exerçant leurs responsabilités en ville. Il roule carrosse.

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